INFO EUROPE 1 – Il voulait «tuer sa maîtresse» : trois couteaux de table retrouvés dans le cartable d’un écolier de Vendôme

Trois couteaux de table ont été découverts dans le cartable d’un écolier de l’école primaire Jules Ferry à Vendôme dans le Loir-et-Cher. Selon une source policière, le jeune garçon scolarisé en classe de CE2 projetait de "tuer sa maîtresse" avec deux de ses camarades. Aucune plainte n’a pour le moment été déposée.
C’est lors d’une fouille inopinée de cartables lundi soir que l’équipe pédagogique a fait une surprenante découverte. Trois couteaux de table, à bout rond, ont été retrouvés dans le cartable d’un écolier de l’école primaire Jules Ferry à Vendôme dans le Loir-et-Cher. Selon les informations d’Europe 1, le jeune garçon âgé de 8 ans, en classe de CE2, aurait déclaré à l’équipe pédagogique avoir "planifié avec deux de ses camarades de tuer leur maîtresse".
Les familles convoquées
Immédiatement averties, les familles des trois élèves ont été convoquées. Les trois couteaux de table, retrouvés dans les affaires personnelles du jeune garçon, ont été restitués à ses parents. Aucune plainte n’a pour le moment été déposée mais le corps enseignant se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires.
"Au regard du très jeune âge du garçon détenteur de ces couteaux à bouts ronds, aucune poursuite pénale ne peut être envisagée. Il n’ y a eu au demeurant aucun passage à l’acte ou tentative. Pour autant, les parents concernés seront entendus et je vais demander à ce qu’une évaluation sociale soit réalisée par les services de protection de l’enfance du département du Loir-et-Cher", a indiqué le procureur de Blois à Europe 1.
Des contrôles aléatoires de sacs dans les établissements scolaires avaient été mis en place depuis mars dernier après une rixe qui avait provoqué la mort d’un jeune de 17 ans devant un lycée en Essonne. Des contrôles renforcés ont eu lieu depuis le 10 juin et la mort d’une assistante d’éducation, poignardée par un jeune de 14 ans devant un collège en Haute-Marne. Les ministres de l’Éducation et de l’Intérieur avaient alors promis davantage de "dissuasion et de sanctions" aux abords des établissements scolaires.