Énervée, la voisine du stade s'assied sur le terrain et interrompt le match

La voisine a débarqué sur la pelouse avec un livre et son téléphone.
La voisine a débarqué sur la pelouse avec un livre et son téléphone. © Capture d'écran Facebook/Puk&Match 65
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avec Christophe Lamarre
Une femme agacée de recevoir des ballons dans son jardin a interrompu un match de foot, en se posant avec sa chaise pliante sur la pelouse. Même l’arrosage automatique n'a pas permis de la faire partir.

Elle est excédée de recevoir des ballons dans son jardin. Une femme a interrompu un match de foot dimanche à Juillan, dans les Hautes-Pyrénées, de manière peu commune, afin de manifester sa colère, comme le rapporte la page Facebook Puk&Match 65.

Elle débarque sur la pelouse, chaise pliante à la main. À la 65e minute de ce match qui opposait Juillan à Tarbes (première division de district), cette riveraine a débarqué sur la pelouse sans crier gare puis s'y est installée avec une chaise pliante sur le rond central, un livre posé sur les genoux et son téléphone collé à l'oreille. Stupeur dans le stade : impossible de jouer dans ces conditions. L'arbitre interrompt la rencontre, et les joueurs s'approchent pour tenter de la raisonner.

L’arrosage automatique n'y fait rien. "Il y a eu un attroupement en lui disant : 'madame, laissez nous jouer. On ne fait rien de mal'. Il n'y a pas eu de mauvais geste. Elle nous répondait : 'non, non, je ne bougerai pas, j'en ai marre d'avoir des ballons chez moi'", raconte à Europe 1 le président du club de Juillan. La femme reste inflexible : même le déclenchement de l’arrosage automatique sur la pelouse du stade et l'intervention des gendarmes ne parviennent pas à la faire partir. L'arbitre a dû arrêter la partie au bout de 45 minutes, comme le prévoit le règlement.

Des ballons crevés ou... revendus. Cette riveraine, dont le jardin se situe juste derrière un des deux buts, serait en conflit avec la municipalité, comme le précise La Dépêche du midi. En dépit de la présence d'une grille entre le stade et sa propriété, il arrive que des balles tombent dans son jardin. Et dans ce cas là, la voisine refuse de les rendre et les crève. Ou alors, elle réclame 3 ou 4 euros par ballon car, dit-elle, c'est du travail de renvoyer ces balles. Cette voisine est décrite comme "procédurière", mais pour l'heure aucune plainte n'a été déposée. Reste que la rencontre sportive devra être rejouée.