Après 10 jours à chercher le petit Emile âgé de 2 ans et demi, le parquet ouvre une information judiciaire. 1:54
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avec AFP // crédit photo : THIBAUT DURAND / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Les enquêteurs chargés de l'affaire de la disparition du petit Émile continuent leur travail acharné, plus d'une semaine après. Face à un amoindrissement des chances de retrouver le petit garçon, deux juges d'instruction ont ouvert une information judiciaire en précisant que "toutes les pistes restent envisagées, aucune n'étant ni exclue ni privilégiée".

Évoquant "la complexité de l'affaire" du petit Émile, disparu depuis près de 10 jours dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence, le parquet a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire mardi, toujours pour recherche des causes de disparition inquiétante. Deux juges d'instruction du pôle d'Aix-en-Provence ont été saisies de ce dossier, précise Rémy Avon, procureur de la République de Digne-les-Bains, dans un communiqué, en précisant que "toutes les pistes restent envisagées, aucune n'étant ni exclue ni privilégiée".

Ouverte dimanche 9 juillet pour recherche des causes de disparition inquiétante, sous le régime de la flagrance, l'enquête avait basculé lundi en enquête préliminaire. 24 heures plus tard, "la complexité de l'affaire justifie désormais l'ouverture d'une information judiciaire", explique le magistrat dans son communiqué, en mettant notamment en avant "la masse considérable d'éléments collectés durant la première semaine d'enquête", sur le terrain, au hameau du Haut-Vernet, là où le bambin de deux ans était arrivé pour les vacances d'été dans la maison de ses grands-parents maternels.

Aucune trace de l'enfant n'a été retrouvée 

Emile a été aperçu pour la dernière fois samedi 8 juillet, à 17h15, seul, dans une rue de ce minuscule hameau de 25 habitants. Depuis, aucune trace de l'enfant n'a été retrouvée. Précisant que 1.400 signalements téléphoniques faits sur la ligne dédiée ont été traités, suite à l'appel à témoins, le procureur de Digne a précisé mardi que ce numéro était aujourd'hui fermé et que "tout élément utile à l'enquête peut désormais être transmis à l'adresse électronique disparitionemile04@gendarmerie.interieur.gouv.fr.

Parmi les éléments collectés par les enquêteurs, Rémy Avon a précisé dans son communiqué mardi que "près de 1.600 lignes téléphoniques" ont borné dans le secteur du Haut-Vernet "au moment de la disparition", sans préciser cependant le périmètre de ce secteur. Le Haut-Vernet se trouve à environ deux kilomètres du Vernet, le village de 125 habitants auquel il est administrativement rattaché, à quelque 30 kilomètres au nord de Digne-les-Bains.