Chinois tué par un policier : dix interpellations lors d'un nouveau rassemblement mardi soir

Mardi soir, les forces de l'ordre ont procédé à une dizaine d'interpellations après une manifestation consécutive à la mort du ressortissant chinois tué par la police.
Mardi soir, les forces de l'ordre ont procédé à une dizaine d'interpellations après une manifestation consécutive à la mort du ressortissant chinois tué par la police. © AFP
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avec AFP , modifié à
Une nouvelle manifestation consécutive à la mort du ressortissant chinois tué par la police s'est soldée par une dizaine d'interpellations. Des membres de la mouvance contestataire étaient présents.

Une dizaine de personnes ont été interpellées mardi soir lors d'une manifestation qui a réuni "environ 400 personnes" devant le commissariat du 19ème arrondissement de Paris, pour protester contre la mort d'un Chinois tué par un policiers dimanche.

Des interpellations pour jets de projectiles. "Dix personnes ont été interpellées pour jets de projectiles" lors de la manifestation devant le commissariat du 19ème arrondissement où "un dispositif de sécurité important" avait été déployé, selon une source policière mercredi.

"Environ 400 personnes" s'étaient de nouveau réunies pour protester contre la mort de Shaoyo Liu, un père de famille chinois, mortellement touché à son domicile par le tir d'un policier, alors qu'il agressait avec des ciseaux un autre agent, selon la police. Cette version des faits est contestée par la famille. Celle-ci affirme que le quinquagénaire "n'a blessé personne" et que l'homme, qui se trouvait avec ses enfants, était "en train de tailler des poissons avec des ciseaux".

Une soirée qui s'est pourtant globalement "bien déroulée". En fin de soirée "les manifestants ont quitté les lieux". Quelques "membres de la mouvance contestataire" sont restés sur place. "Un attroupement a eu lieu" avant d'être "dispersé", selon la police, pour qui la soirée s'est "plutôt bien déroulée".

Aux cris de "police assassin" ou "injustice, injustice", les manifestants, la plupart issus de la communauté chinoise vivant en France, étaient venus soutenir la famille de la victime et exprimer leur "colère", le poing levé face aux forces de l'ordre. Des banderoles avaient été déployées sur une petite place, des bougies et des fleurs posées au sol.