Sept mois après l'attentat de la promenade des Anglais, le Carnaval de Nice s'est ouvert vendredi 11 janvier, sous une étroite surveillance policière. Militaires, policiers, surveillance de l'espace aérien : ce dispositif de sécurité, exceptionnel était la condition sine qua non de la tenue de l'événement, selon Christian Estrosi, premier adjoint au maire de Nice, interrogé dimanche par Europe 1.
Un dispositif de sécurité "exceptionnel" au Carnaval de Nice. "Nous vivons dans un monde où nous savons pertinemment que personne ne pourra éviter des situations inattendues", rappelle-t-il. Toutefois, malgré ce rappel que le risque zéro n'existe pas, il ajoute que "par rapport à ce que nous savons de l'organisation des grands événements dans notre pays et en Europe, le dispositif autour du carnaval de Nice est sans doute un dispositif exceptionnel."
"Sans cela, je n'aurais jamais donné l'autorisation d'organiser le carnaval 2017", ajoute-il. Malgré ce dispositif de sécurité, la fréquentation du Carnaval est en nette baisse : 7.000 spectateurs étaient attendues à l'ouverture, contre 9.000 en temps normal.