Calais : un Eurostar immobilisé quatre heures pour que la gendarmerie contrôle ses 770 passagers

Les gendarmes ont dû contrôler les 770 passagers de l'Eurostar.
Les gendarmes ont dû contrôler les 770 passagers de l'Eurostar. © AFP/PHILIPPE HUGUEN
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avec AFP et G.B , modifié à
Un Eurostar a été bloqué 4 heures parce que deux Britanniques alcoolisés ont entraîné l'intervention de la gendarmerie qui a ensuite dû contrôler tous les passagers pour sécuriser à nouveau le train.

Un Eurostar Paris-Londres a été immobilisé quatre heures durant dans la nuit de lundi à mardi en gare de Calais-Fréthun, dans le Pas-de-Calais, pour que la gendarmerie puisse contrôler ses 770 passagers.

Deux Britanniques alcoolisés comme déclencheur. Dans cet Eurostar parti dans la soirée de lundi de Paris-Gare du Nord, plusieurs voyageurs se sont plaints de l'agressivité de deux Britanniques alcoolisés, a indiqué un porte-parole de la SNCF Hauts-de-France.

Le train a été arrêté afin que les gendarmes les interpellent. Mais il n'a pu repartir rapidement car dans l'intervalle, plusieurs passagers en avaient profité pour descendre et faire une pause sur les quais, a poursuivi la même source. Selon des témoignages de passagers sur Twitter, certains employés d'Eurostar ont ouvert d'eux-mêmes les portes du train.

Les portes étant ouvertes, le train n'était plus sécurisé. "Le train n'était plus étanche, d'autres personnes extérieures auraient pu monter", a expliqué le porte-parole de la SNCF. Les gendarmes, appuyés par la police aux frontières et les douanes, "ont donc été obligés de recommencer toute la procédure d'embarquement comme si on était en gare du Nord".

Ce contrôle des quelque 770 passagers a pris près de quatre heures, après lesquelles le train a pu repartir vers Londres.

Les deux Britanniques laissés à Calais. De nombreux passagers ont exprimé leur mécontentement sur Twitter. "Neuf heures de trajet de Paris à Londres à cause d'ivrognes et d'une mauvaise gestion du personnel d'Eurostar", a écrit l'un d'entre eux. À l'inverse, d'autres passagers ont dit avoir apprécié le service rendu par les employés.

Selon les informations d'Europe 1, les deux fauteurs de trouble initiaux ont été très calmes face aux gendarmes. Ces derniers les ont laissés dans un hôtel de Calais, sans procédure.