Une dizaine de personnes ont été mises en examen pour l'agression de Yuriy, le 15 janvier. 1:14
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Justin Morin, édité par Antoine Cuny-Le Callet
Agressé par une dizaine de jeunes en janvier, dans le XVe arrondissement de Paris, Yuriy est depuis sorti de l'hôpital. Toujours sous le choc de cette attaque d'une violence inouïe, l'adolescent de 15 ans peine encore à la raconter. Europe 1 a rencontré sa mère qui apporte quelques informations sur sa santé.

Il y a presque un mois, le jeune Yuriy était laissé pour mort sur la dalle de Beaugrenelle dans le 15e arrondissement de Paris, après avoir été roué de coups par une bande de jeunes. Selon sa famille, le garçon va un peu mieux mais reste marqué par son agression. Il est sorti de l’hôpital Necker il y a une dizaine de jours.

Toujours en convalescence, Yuriy est aujourd’hui suivi dans un centre de rééducation pour se remettre de ses multiples fractures. Sa mère se veut rassurante et explique qu’il se remet petit à petit. Outre les blessures physiques, le choc émotionnel a également été très intense. L’adolescent est suivi par des psychologues et peine pour l’instant à parler de ce qui lui est arrivé. Sa mère affirme qu’il est encore trop tôt, mais elle espère qu’il pourra bientôt en dire plus sur les faits qui se sont déroulés le 15 janvier.

Yuriy a-t-il participé à une première rixe ?

En attendant, elle insiste sur le soutien précieux que son fils a reçu de la part de ses coéquipiers du club de foot de Boulogne, des élèves de son collège mais aussi des stars du PSG et d’une foule d’anonymes. Elle reçoit encore des messages d’encouragement, écrits à la main ou sur les réseaux sociaux.

De leur côté, les enquêteurs de la police judiciaire sont désormais certains que l’agression de Yuriy était une riposte en représailles à une première bagarre entre bandes rivales. La question est désormais de savoir s’il en faisait partie. Mais sa mère est catégorique et soutient que son fils n’a jamais frappé personne. Les enquêteurs n’ont toujours pas posé la question directement au collégien : ils attendent que son état s’améliore encore un peu pour l’interroger, avec l’accord des médecins.