Un chef d’entreprise tué dans la Loire

Philippe Gletty avait fondé l'entreprise Princeps Alu en 2001.
Philippe Gletty avait fondé l'entreprise Princeps Alu en 2001. © MAXPPP
  • Copié
avec Jean-Luc Boujon
Le corps de cet homme de 47 ans a été retrouvé sous un pont, au bord d’une rivière.

C’est un proche qui participait aux recherches pour le retrouver qui a découvert dimanche le corps sans vie de Philippe Gletty en rase campagne. Cet homme de 47 ans, patron de PME à Saint-Paul-en-Jarez, dans la Loire, avait disparu depuis quelques jours. Son corps, criblé de balles, a été retrouvé au bord de la rivière Le Dorlay, caché sous un pont, à moins de dix kilomètres de son entreprise.

Philippe Gletty a été tué de plusieurs coups de feu. Ce PDG d’une entreprise de menuiserie aluminium, avait disparu le 27 février. Marié et père de deux enfants, Philippe Gletty était le dirigeant et le propriétaire de Princeps Alu, entreprise qu’il avait créée en 2001 et qui emploie 50 salariés.

"Pas d’ennemi désigné"

A sa disparition, sa famille n’avait pas voulu lancer un avis de recherche tout de suite : décrit comme un chef d’entreprise qui ne comptait pas ses heures, Philippe Gletty était un habitué des escapades impromptues au volant de son 4x4 Audi Q7. Le véhicule avait d’ailleurs été retrouvé il y a quelques jours, garé dans le bourg voisin.

"On n’a pas d’ennemi désigné ou de piste privilégiée", a expliqué sur Europe 1 le procureur de la République de Saint-Etienne, Jean-Daniel Regnauld. "Que ce soit une cause professionnelle, familiale, amicale, crapuleuse… Toutes les pistes sont ouvertes", a-t-il précisé.

Un administrateur pour l’entreprise

L’autopsie effectuée lundi n’a pas permis de dater le moment de la mort du chef d’entreprise. Ni son portefeuille, ni son téléphone portable n’ont été retrouvés. Une information judiciaire pour "homicide volontaire" doit être ouverte dans les prochains jours.

Le procureur de la République a par ailleurs indiqué avoir "demandé la désignation d’un administrateur" pour diriger cette entreprise dont "l’activité était fortement liée à la personnalité de son dirigeant".