Tremblay : droit de retrait sur 5 lignes

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avec la rédaction d'Europe1 , modifié à
Les conducteurs ont cessé le travail après le caillassage de deux bus, samedi.

Les chauffeurs de cinq lignes de bus de la compagnie CIF du dépôt de Tremblay-en-France exerçaient lundi leur droit de retrait, alors que ceux des Transports Rapides Automobiles (TRA) contournaient les cités sensibles de cette zone de la Seine-Saint-Denis, comme les 3.000 à Aulnay-sous-Bois, Le grand ensemble à Tremblay, les Beaudottes à Sevran.

 

Une décision qui intervient après le nouveau caillassage d’un véhicule qui transportait des passagers, samedi après-midi. Dans la soirée, un groupe de vingt à trente personnes, cagoulées, ont brûlé quatre véhicules à Tremblay-en-France avant de caillasser un bus des Courriers d'Ile-de-France (CIF) alors qu'il transportait des passagers. Un bus des Transports Rapides Automobiles (TRA), desservant lui aussi la ville, a également été pris pour cible.

Pour les chauffeurs de bus, c'est l'incompréhension :

Réunion lundi après-midi

Après cette nouvelle attaque contre des bus, la troisième en un peu plus d'un mois à Tremblay-en-France, les chauffeurs des CIF ont de nouveau fait valoir leur droit de retrait depuis samedi.

La reprise totale du trafic est attendue mardi matin, au lendemain d'un "atelier" destiné à décortiquer les mesures de sécurité proposées par les CIF et qui doit se tenir lundi à la préfecture de Seine-Saint-Denis. Après de précédentes attaques contre des bus à Tremblay-en-France, les autorités avaient décidé fin avril de déployer 50 policiers dans le cadre d'une police des transports dans tout le département.

Dimanche, la préfecture a annoncé qu'une compagnie de CRS avait été déployée à Tremblay-en-France. "Nous sécuriserons les lieux autant de temps qu'il le faudra pour que s'applique la loi de la République. Nous ne céderons pas aux malfrats un pouce de terrain", a martelé Brice Hortefeux dans un entretien à France-Soir lundi.