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Trappes : voilée, elle dit avoir été agressée

Alcyone Wemaere et Guillaume Biet - Mis à jour le . 1 min
Une femme voilée (illustration prétexte).
Une femme voilée (illustration prétexte). © MAXPPP

Manuel Valls condamne cette "agression islamophobe" qu’aucun témoignage n’a encore confirmée.

L’INFO. Une jeune fille voilée de 16 ans a porté plainte mardi au commissariat de Trappes, dans les Yvelines. L’adolescente dit avoir été victime lundi d'une « agression islamophobe ». Le ministre de l’Intérieur a condamné mais, pour l'heure, les policiers n'ont encore aucune confirmation des dires de l'adolescente.

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Que dit l’adolescente ? Le seul récit de l’agression est celui de la jeune plaignante de 16 ans. Elle dit avoir été suivie dans la rue par deux hommes au crâne rasé. Ces derniers lui auraient arraché son voile avant de l'insulter. et de l'entraîner à l'abri des regards. Là, elle aurait été plaquée à terre par l'un de ses agresseurs, qui lui aurait scarifié la joue avec un cutter. D'après elle, c'est l'intervention d'un jeune garçon à vélo qui a provoqué la fuite des deux hommes, repartis dans une Clio noire.

Des blessures superficielles. C’est une amie de l'adolescente qui a prévenu les pompiers peu après l’agression supposée lundi soir. L'adolescente est alors emmenée à l'hôpital : elle a des blessures sont superficielles...

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Une enquête ouverte. Depuis, les policiers de la Sûreté des Yvelines sont chargés de faire toute la lumière et de retrouver les deux agresseurs présumés. Enquête de voisinage, examen des bandes de vidéosurveillance... tout est mis en œuvre pour éclaircir cette affaire mais le travail de la police ne fait que commencer et, pour l'heure, rien n'est corroboré.

Manuel Valls condamne. Cela n’a pas empêché le ministre de l'Intérieur réagir rapidement : dans un communiqué rendu public mardi, il a "condamné avec sévérité cette nouvelle manifestation de haine et d'intolérance anti-musulmane qui porte atteinte aux valeurs de la République et au principe de liberté de conscience". L'association militante du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) fustige, elle, sur son site internet "une agression islamophobe, raciste et sexiste (...) il y a clairement une volonté de la part des agresseurs de faire mal physiquement et psychologiquement".

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Un contexte sensible. Ces faits se produisent dans un contexte délicat. Trappes, située à 35 kilomètres à l'ouest de Paris, a été le théâtre de violences urbaines et de vives tensions à la mi-juillet après le contrôle policier d'une femme entièrement voilée, ce que la loi interdit.