Scandale sexuel-RATP : l'accusé se défend

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avec AFP , modifié à

Un ancien responsable syndical de la RATP, accusé de scandale sexuel, se défend lundi dans un entretien au Parisien / Aujourd'hui en France. Gwénaël Eslan se dit être la "victime d'une règlement de comptes" au sein de son propre syndicat. "Des personnes avec qui j'ai travaillé pendant des années sont derrière cette lettre, c'est leur dernière manoeuvre pour me supprimer", a assuré l'ex-secrétaire général de l'Unsa-Commercial à la Régie.

Dans cet article, il explique que les auteurs de la lettre anonyme essayent également de lui faire quitter son "poste de secrétaire du CHSCT". De plus, il affirme avoir "subi des pressions, du harcèlement même".

Agé de 44 ans, "le roi" comme il était surnommé au sein de l'entreprise a été mis en cause dans une lettre anonyme adressée directement au PDG de la RATP, Pierre Mongin. Le courrier avançait que certains salariés avaient dû se livrer à des prestations sexuelles en contrepartie d'un avancement ou que des "soirées" étaient organisées dans des locaux de l'entreprise.

Le parquet de Paris a ouvert fin août une enquête préliminaire. La Brigade de répression de la délinquance contre la personne a été saisie. Le syndicat Sud-RATP, également destinataire de la lettre anonyme, a de son côté déposé plainte contre X, en particulier pour proxénétisme, trafic d'influence, harcèlement moral et sexuel.