Dans une affaire qu'elle cherche à élucider depuis 12 ans, la justice de Perpignan vient d'ordonner l'analyse ADN d'un suspect dans l'affaire du meurtre de deux femmes mutilées dans le quartier de la gare, rapporte mardi les site internet des quotidiens Midi Libre et L'Indépendant. Le suspect, un Espagnol de 47 ans incarcéré pour meurtre en 2000 à la prison de Villefranche (Rhône), s'est suicidé en septembre 2002. Constatant des similitudes entre les meurtres de la gare de Perpignan et le mode opératoire d'Esteban Reig (le suspect), la PJ a mené durant trois ans, une enquête qui a confirmé la présence de l'Espagnol à Perpignan, au moment de la mort des victimes. Par ailleurs, des traces d'ADN masculin ont été retrouvés sur le corps d'une des jeunes femmes. La PJ va procéder à la comparaison entre les deux ADN trouvés.