Manif de chômeurs aux Etats généraux du PS : 60 interpellations

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Alcyone Wemaere, avec AFP , modifié à
Soixante personnes ont été interpellées après avoir tenté de pénétrer de force dans l'enceinte du lieu. Elles ont été remises en liberté dans les heures qui ont suivi.

Soixante personnes, qui participaient à une manifestation contre la précarité et le chômage samedi à Paris, ont été interpellées après avoir tenté de pénétrer de force dans l'enceinte où se tenaient les Etats généraux du Parti socialiste près de la porte de la Villette, dans le nord-est de la capitale. Elles ont été remises en liberté dans les heures qui ont suivi, a-t-on appris de sources judiciaire et policière.

53 personnes conduites au commissariat. Les manifestants entendaient intervenir devant les cadres socialistes en lisant un texte critiquant la politique du gouvernement, affirme dans un communiqué la Coordination des intermittents et précaires (CIP) d'Ile-de-France."Décidé à rester muré dans ses certitudes, à n'entendre aucune contestation, le parti socialiste a reçu les 300 manifestants présents avec des crachats et à coups de poings, de pieds, de gaz lacrymogène, de matraques télescopiques et de... taser", dit la CIP.  Elle a fait état de l'interpellation de "plus de 60 personnes", dont 53 ont été conduites au commissariat.

"Le service d'ordre a fait son boulot". Le Parti socialiste a déclaré que des manifestants avaient "essayé d'envahir la salle. Le service d'ordre du parti a fait son boulot pour qu'ils ne rentrent pas"."Ils étaient plutôt remontés et pas forcément pacifistes dans leur manière d'aborder les choses, et, après, les policiers ont pris le relais et les ont fait sortir de l'enceinte du site", a ajouté cette source. Quelque 8.000 manifestants selon les organisateurs, 850 selon la police, avaient défilé auparavant dans le nord de Paris contre le chômage et la précarité.