Le meurtrier présumé d'une des "disparues de l'A6" a été retrouvé

Il était placé depuis janvier 2012 en unité psychiatrique à l'hôpital de Sevrey, en Saône-et-Loire.
Il était placé depuis janvier 2012 en unité psychiatrique à l'hôpital de Sevrey, en Saône-et-Loire. © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
ÉVASION - L'homme s'était évadé de l'hôpital psychiatrique où il était interné. Il avait été mis en examen en 2011 pour le meurtre de Christelle Maillery, collégienne de 16 ans tuée en 1986 au Creusot.

L'INFO. Le meurtrier présumé de Christelle Maillery, collégienne de 16 ans tuée de 31 coups de couteau en 1986 au Creusot (Saône-et-Loire), est rentré de lui-même à l'hôpital psychiatrique où il était interné, après s'en être évadé un peu plus tôt dans la journée. Interpellé par les gendarmes à l'hôpital, il doit être présenté au parquet de Chalon-sur-Saône.

Cet homme de 47 ans, mis en examen depuis 2011 pour le meurtre de la jeune fille, était placé depuis janvier 2012 en unité psychiatrique à l'hôpital de Sevrey (Saône-et-Loire), a-t-on précisé, confirmant une information du site internet Creusot-infos.

Arrêté 25 ans après les faits. Le corps de Christelle Maillery avait été retrouvé quelques heures après sa disparition, le 18 décembre 1986 dans une cave du Creusot. Cette affaire fait partie d'une série de meurtres non élucidés entre les années 1980 et 1990 en Saône-et-Loire, connue sous le nom des "disparues de l'A6".

En décembre 2011, 25 ans après les faits, "une série de recoupements, de coïncidences troublantes et de témoignages" avaient permis aux enquêteurs de la police judiciaire de Dijon d'interpeller dans un hôpital psychiatrique un quadragénaire, qui avait nié les faits. Soupçonné du meurtre de Christelle Maillery, l'homme avait été mis en examen pour homicide volontaire et placé, dans un premier temps, en détention provisoire au centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand, avant d'être à nouveau interné en hôpital psychiatrique.

Pas de lien apparent avec Christelle Blétry . Un autre dossier des "disparues de l'A6", celui du meurtre de Christelle Blétry en 1996, a connu récemment un rebondissement grâce au progrès des recherches ADN. Un ouvrier agricole, confondu par ses empreintes génétiques, a avoué le meurtre de la jeune femme de 20 ans, retrouvée morte le 28 décembre 1996 à Blanzy près de Montceau-les-Mines, lardé de 123 coups de couteau.

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