Ivre, le bijoutier sonne l'alarme et affole la police

La place de la Libération à Dijon, théatre d'une forte mobilisation policière vendredi dernier.
La place de la Libération à Dijon, théatre d'une forte mobilisation policière vendredi dernier. © Capture Google - Streetview
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Une trentaine de policiers ont encerclé une bijouterie de Dijon pendant 3 heures... pour une fausse alerte.

Ce bijoutier de Dijon, en Côte-d'Or, n'a pas encore de groupe de soutien sur Facebook…  Mais son histoire devrait en faire sourire plus d'un. Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, une trentaine de policiers ont été mobilisés autour de son échoppe, située face à la mairie, en plein centre-ville, pour une agression... qui en fait n'en était pas une, rapporte Le Bien Public mardi.

L'alerte est donnée vendredi, aux alentours d'une heure du matin, par la société de sécurité privée en charge de la surveillance du magasin : le bijoutier en question a déclenché son dispositif d'alerte agression. Prévenues, les forces de l'ordre tentent d'entrer en contact avec le commerçant, mais celui-ci ne leur répond que partiellement, s'exprimant uniquement par bribes. Les hommes du commissariat central estiment que le bijoutier parle potentiellement sous la contrainte. Un important dispositif est immédiatement mis en place et, très vite, les policiers encerclent les lieux. La gendarmerie est, elle aussi, mobilisée pour se rendre au domicile du bijoutier, situé à l'extérieur de la ville. Aux militaires, la femme du commerçant explique que son mari n'est pas rentré de la nuit, préférant rester à sa boutique.

Au bout du suspens, au terme de trois heures de "siège",  les policiers parviennent à reprendre contact avec l'homme. Ce dernier, qui s'exprime toujours avec difficulté, finit par leur ouvrir la porte. A l'intérieur, ni braqueur, ni agresseur, le commerçant est seul. En réalité, l'homme, prudent, a tout simplement préféré rester dormir en ville, dans sa boutique, après une soirée trop arrosée. Dans un état second, maladroit, il a en fait déclenché le système d'alerte agression en voulant actionner le système de surveillance. Fin de l'histoire pour les policiers dijonnais, quelque peu échaudés par cette fausse alerte, raconte le quotidien régional.