171 animaux morts dans une ferme : la propriétaire condamnée

chats chat
Lundi, 171 animaux morts, parmi lesquels des chiens, des chats ont été découverts dans sa ferme de l'Aisne. © AFP
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avec AFP
La propriétaire d'une ferme d'un petit village de l'Aisne où ont été découverts 171 animaux mort a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis.

Moins de deux semaines après une première condamnation, la propriétaire d'une ferme où ont été découverts 171 animaux morts lundi a été condamnée mercredi à quatre mois de prison avec sursis, a indiqué le parquet de Laon. Cette femme de 52 ans a été condamnée pour "refus de restitution d'animaux saisis, défaut d'équarrissage, exploitation d'une installation classée et rébellion". La peine a été assortie d'une mise à l'épreuve de deux ans comportant l'obligation de soins et confiscation des animaux qui n'ont pas été saisis. 

Relaxé d'acte de cruauté. En revanche, elle a été relaxée pour l'infraction d'acte de cruauté à l'encontre des animaux. Lors de sa comparution immédiate, la mise en cause "a contesté l'acte de cruauté en disant qu'elle n'avait jamais voulu faire souffrir ces animaux". Conséquence de cette relaxe pour acte de torture, la justice "ne peut pas lui interdire de détenir des animaux". 

D'autres animaux retrouvés. Lundi, 171 animaux morts, parmi lesquels des chiens, des chats, un iguane, des faucons, ont été découverts dans sa ferme de Crupilly, majoritairement entassés dans différents congélateurs. Trente-neuf animaux vivants avaient également été retrouvés dans un premier temps dans la ferme, dont quinze chiens, des rongeurs, des caprins, une mygale... Soixante-treize autres chiens vivants ont été découverts lundi dans un entrepôt désaffecté où la propriétaire les avait cachés. Mardi soir, quinze autres chiens vivants ont encore été retrouvés, selon le parquet.

Déjà condamnée. La propriétaire avait été condamnée le 17 décembre, avant ces macabres découvertes de deux peines d'amende avec sursis de 500 euros et 300 euros et d'une contravention de 100 euros, pour notamment "gestion d'un refuge sans autorisation" et "privation de nourriture". La décision de justice demandait également la confiscation des animaux. En 2011, une soixantaine de chiens détenus dans des conditions sordides et des animaux de ferme avaient déjà été retirés chez cette propriétaire, à la suite d'un contrôle vétérinaire.