Il y avait le vélo à assistance électrique, voici maintenant la moto. Le modèle d'un fabricant allemand à tout de même quelques subtilités, comme l'absence de poignée d'accélérateur et la présence de pédaler pour démarrer.
Décidément, le Solex n’en finit pas d’inspirer les nouvelles générations. Après les vélos, on voit maintenant arriver des motos à assistance électrique, avec des pédales.
Ça veut dire qu’il n’y a pas de poignée d’accélérateur. Et qu’il faut pédaler comme sur un vélo. Plus on pédale vite, plus on accélère fort. Il est vrai qu’une "moto à pédales", cela parait absurde. On dirait un jouet pour enfant. Pourtant, cela revient à avoir le meilleur de deux mondes.
On continue à faire de l’exercice comme sur un vélo. Mais avec les sensations et le plaisir d’une vraie moto. C’est-à-dire des accélérations et de la vitesse, puisqu’on peut faire des pointes à 90 km/h. Cela veut dire aussi, que si ça grimpe vraiment sec, on risque de transpirer si on veut aller vite.
Mais quelle est la différence avec les vélos électriques ? J’ai déjà vu des modèles qui peuvent aller à 80 km/h.
Oui, mais ça reste des vélos : le cadre, le freinage, les roues, tout est pensé comme un vélo. C’est pourquoi, même s’ils vont à 80 km/h, ils restent considérés comme des cyclomoteurs et interdits sur les voies rapides. Alors que là, il s’agit d’une vraie moto, l’équivalent d’un 125 cm3. Donc qui a le droit d’aller sur les rocades et sur l’autoroute. On a juste remplacé l’accélérateur par des pédales. Et comme toutes les motos, évidemment, le permis, le casque et les gants sont obligatoires.
Et quelle est l’autonomie ?
120 km. Donc c’est plutôt bien adapté à ceux qui font la navette périphérie, centre-ville pour aller travailler. C’est le constructeur allemand eRockit qui vient de lancer sa commercialisation. Ce n’est pas donné : 12.000 euros ; plus cher qu’une moto classique. En tout cas, si cela se développe, il ne faudra pas s’étonner, de se faire doubler par des deux-roues à pédales, sur une nationale ou sur le périphérique.
