Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce mardi, il s'intéresse à des meubles de fitness, pour que les appartements ou maisons ne ressemblent pas à des salles de sport.
L’innovation du jour devrait intéresser tous ceux qui font du sport dans leur salon. Il s’agit de meubles déco, tout ce qu’il y a de plus ordinaires, mais qui cachent des appareils de fitness.
On aura vraiment l’impression de voir un objet de déco. Il y a par exemple un tabouret tout simple avec un pied central. Mais en appuyant sur un bouton, on le déverrouille. Ce qui permet de faire squats assis en montant et en descendant, avec plusieurs niveaux de résistance. Il y a aussi un coussin, là encore très classique, mais avec un ressort à l’intérieur que l’on doit contracter ou étirer pour travailler les bras ou l’intérieur de cuisses.
On trouve ainsi une dizaine de meubles ou d’accessoires : des poufs pour faire des abdos, des tables basses pour faire des étirements ou des petits coussins lestés qui se transforment en haltères.
Des coussins-haltères ? Ça reste quand même limité. On ne pourra pas faire les mêmes exercices que dans une salle de sport.
Ce n’est pas le but. L’objectif est plutôt de nous inciter à les prendre dès qu’on a cinq minutes, pour faire une ou deux tractions en regardant la télé, par exemple.
Chaque meuble est d’ailleurs livré avec un tuto vidéo avec tous les exercices possibles. Certes, on n’est pas dans le haut niveau. Plutôt dans le maintien de forme.
Et c’est cher ?
Pas trop, environ une cinquantaine d’euros le tabouret. On reste dans les prix des objets déco classiques.
Étrangement, c’est un équipementier sportif qui a mis ces meubles au point. Le japonais Mizumo que l’on connaît plutôt pour ses baskets. Et c’est révélateur d’une tendance. Vous l’avez peut-être remarqué : le design des vélos d’appartement et des rameurs évolue. Ils s’intègrent mieux aux intérieurs. Il est vrai que nous ne sommes pas nombreux à pouvoir dédier une pièce entière à la gym. En général, cela finit plutôt dans le salon.
