Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.
Une innovation agricole qui permet de faire pousser des fraises, des petits poids ou de la salade, non plus dans les champs, mais sous la mer. On manque de plus en plus de terres cultivables. Donc on cherche des alternatives. L’une d’elles est très surprenante. On expérimente des jardins potagers, mais sous la mer.
Ça se passe en méditerranée, pas loin de la côte, entre Nice et Gène. Si on plonge à une dizaine de mètres de profondeur, on trouvera d’immenses cloches transparentes avec de l’air à l’intérieur, mais aussi des fraises, du basilic, des laitues ou encore des haricots. Bref, un véritable potager sous-marin.
L’avantage d’être sous la mer, c’est qu’on est protégé des intempéries (gel, grêle), mais aussi des parasites (insectes, limaces, oiseaux). Donc on obtient des légumes bio qui poussent encore plus rapidement qu’à la surface.
Mais comment fait-on pour la lumière et l’eau ? On n’arrose pas les plantes avec de l’eau salée.
Pour la lumière, il n’y a aucun problème puisque les rayons du soleil peuvent descendre jusqu’à 15 mètres.
Et pour l’eau, c’est la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur de la cloche qui va faire s’évaporer l’eau de mer. Donc de l’eau douce va se condenser sur les parois et il n’y a qu’à la récupérer pour l’irrigation. Donc c’est encore plus simple que la culture sous serre.
C’est un projet qui s’appelle le jardin de Némo. Il est regardé de très près. Car l’agriculture a besoin de beaucoup de terres, de bonnes terres, comme celles où il y a actuellement les forêts et les animaux. Donc si on veut les préserver demain, il faudra peut-être développer l’agriculture sous-marine.