Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce vendredi, il s'intéresse aux bateaux volants que lancera le français Brittany Ferries en 2028, construits par la startup américaine Regent. Munis d'ailes et d'hélices, ils permettront des traversées plus rapides et beaucoup plus confortables pour éviter le mal de mer.
L’innovation du jour, c’est l’arrivée prochaine de bateaux volants. On aura bientôt une nouvelle génération de ferries qui ne vont pas flotter, mais voler au-dessus de l’eau pour nous éviter d’avoir le mal de mer.
On parle bien d’un bateau qui vole vraiment comme un avion, pas d’un bateau surélevé à l’aide de foils comme dans la coupe de l’America. D’ailleurs, il ressemble à un très gros hydravion. C’est un bateau ou un ferry avec des ailes et des hélices. Mais qui ne décollera jamais à plus de cinq mètres de haut pour rester dans la règlementation maritime. Or cinq mètres, cela permet d’absorber une très grosse houle et d’avoir des traversées beaucoup plus confortables.
Ce sera aussi plus rapide. Aujourd’hui, il faut six heures pour traverser la Manche de Cherbourg à Portsmouth en Angleterre. Avec ces bateaux volants, on descendra à 40 minutes ! Ce n’est pas de la science-fiction. Le service sera lancé en 2028 par le français Brittany Ferries, avec des bateaux construits par la startup américaine Regent.
Ce sont des bateaux ou des hydravions ?
Ce sont vraiment des bateaux, mais qui utilisent l’effet de sol des avions pour décoller. Ce ne sont pas des hydravions parce qu’il leur est impossible d’aller à plus de cinq mètres de haut. Cela permet de réduire énormément les couts et d’avoir des engins de 150 ou 300 places, ce qui est difficile à imaginer pour un hydravion.
D’ailleurs, il n’y a pas que des Américains sur le coup. Une startup française, Aqualines, se lance elle aussi sur ce créneau. Il y a beaucoup à faire, que ce soit pour aller en Corse, pour rejoindre les îles en Atlantique, aux Antilles ou en Polynésie. Ce sont des traversées souvent très longues et pas toujours confortables quand la mer est agitée. Bientôt, on pourra les faire avec le meilleur du bateau et de l’avion.
