Timescope, les jumelles qui font voyager dans le temps

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Nicolas Carreau présente Timescope, des jumelles en libre service qui permettent de découvrir le Paris d'antan. 

Il est l’heure d’avancer nos montres pour notre voyage dans le futur, comme chaque semaine, avec vous Nicolas Carreau et votre chronique innovation… Ce matin, vous nous parlez justement du voyage dans le temps…

A double titre. D’abord, parce que je suis allé chercher mon innovation de la semaine dans le passé, puisque je vous en avais parlé l’année dernière déjà. Ensuite, parce que Timescope, c’est son nom, permet effectivement de voyager dans le temps. Ce sont des jumelles en libre-service, un peu comme sur les lieux touristiques, vous savez, sur la tour Eiffel, par exemple, pour voir de plus près tel ou tel monument… Sauf que là, vous ne voyez pas le présent, vous observez le passé.

C’est-à-dire ? Il y a une vieille carte postale à l’intérieur et on la voit en gros plan ?

Presque. Mais c’est mieux que ça. Ce sont des images de synthèse qui se superposent à la réalité du présent. Quand vous faites tourner les jumelles, vous vous déplacez aussi dans l’histoire d’il y a 200, 300, 500 ans. C’est vous qui choisissez.

Mais donc, ça date de l’année dernière, cette innovation… Pourquoi nous en parlez-vous ?

Parce que l’année dernière, il n’y en avait qu’une. Sur la place de la Bastille, à Paris, qui permettait et permet toujours d’observer la prise de la Bastille, sur place, comme si vous y étiez. Mais maintenant, il y en a une autre dans la capitale. Au pont d’Arcole, entre l’île de la Cité et l’hôtel de ville. C’est gratuit. Mais cette fois, vous pouvez vous transporter au XVIIème siècle devant l’hôtel de ville tout juste inauguré et si vous tournez la machine à 180° - c’est fait pour – vous pourrez regarder les berges de la Seine de l’époque. C’est bourré de détails… C’est très impressionnant. Et très prochainement il y en aura deux autres dans une ville de Normandie, tenue secrète pour l’instant. Mais c’est pour fin mai.

La technologie et l’innovation au service de l’histoire… Timescope donc. Merci Nicolas.