Comme dans Les balades du week-end, Vanessa Zha débute ses chroniques en nous faisant voyager et en donnant de bons plans pour l'été. Marion Sauveur fait quant à elle un focus chaque jour sur un produit.
On prend la direction de la Normandie dans l’Eure, pour découvrir le Versailles Normand.
Ce Versailles Normand c’est Le Domaine du champ de Bataille, le Domaine hors du commun d’un homme Hors du commun : Jacques Garcia, le grand décorateur. Il a acheté ce château il y a une trentaine d’années, un château du 17 e, qu’il a restauré dans toute sa splendeur. Ce château lui a permis d’épanouir son âme de collectionneur. Jacques Garcia a en effet une passion particulière : les objets du 17e et 18e siècles, de provenance royale, princière et des quatre coins de l’Europe et qui ont appartenu attention uniquement à de grands noms de l’histoire comme Marie Antoinette, la Du Barry. Des éléments qui pourraient être à Versailles comme au Louvre. C’est assez unique.
Ce château c’est l’œuvre de sa vie finalement ?
Son rêve même ! Et ce rêve va plus loin que la reconstitution, la création aussi ! Comme ces Jardins qu’il a totalement façonnés au gré de sa fantaisie : des jardins qui se superposent, des jardins à la française, un jardin italien, des serres, un jardin anglo-indien-le palais Moghol lui ne se visite qu’au moment des journées du Patrimoine ou sur visite privée. Ce sont les plus grands jardins privés d’Europe. Et puis il a aussi créé des pièces sorties tout droit de son imaginaire, comme La galerie des animaux : avec des crocodiles aux plafonds, des éléphants, un espadon, une suite d’animaux des 4 coins de la planète. Ce genre de cabinets de curiosités, c’était une manière de voyager à l’époque. L’avion n’existait pas.
Et donc cet été qu’est ce qui est prévu ?
L’ouverture des espaces du domaine et des soirées aux chandelles à certaines dates. Vous allez pouvoir découvrir les collections en déambulant dans les grands des grands appartements, éclairés aux chandelles, au rythme de la musique baroque. Et pour la toute première fois, une représentation musicale au violon sera jouée dans la Grotte de Cybèle, avant le grand feu d’artifices aux couleurs or et argent, les mêmes qu’au 17e.
Une adresse pour dormir et continuer à rêver ?
Sur le domaine, au relais du champ de Bataille : 160 euros
On vous retrouve Marion Sauveur, chaque jour de cet été pour cuisiner un produit de saison. Aujourd’hui, un fruit.
Avec une chair gorgée d’eau, c’est le fruit le plus rafraîchissant, c’est la pastèque.
Depuis quand croque-t-on dans la pastèque ?
Depuis l’Antiquité ! Les Égyptiens offraient aux voyageurs des morceaux de pastèques aux portes du désert, où elle poussait à l’état sauvage, à l’époque elle était très amère. Elle est arrivée en Europe depuis quatre siècles.
La pastèque, c'est comme le melon. Pour la choisir, il faut la soupeser. Il faut qu’elle soit lourde, bien chargée d’eau ! Son écorce doit être brillante et si vous la tapotez : elle ne doit pas sonner creux.
Surtout ne la conservez pas à température ambiante. C'est un fruit qui continue de mûrir et trop mûre la pastèque devient farineuse.
Comment vous avez envie de la cuisiner aujourd’hui ?
En smoothie, c’est tout simple et parfait pour se rafraîchir.
Il suffit de mixer la pastèque, sans la peau, avec du jus d’un citron et des feuilles de menthe. Ajoutez les glaçons. Et c’est tout ! C’est très onctueux et bien frais. Ça se boit sans attendre !
Vous nous donnez chaque jour de bonnes adresses. Où est-ce qu’on peut aller pour manger de la pastèque ?
Direction le Finistère et le Corail Restaurant, à Plozevet. On est face à l’Océan, plage Kerrest. Au menu : un gaspacho bien frais de pastèque et betteraves, avec de la fêta par-dessus et un sorbet cassis pour la fraîcheur et l’acidité.
À Paris chez Capsule, dans le 14e arrondissement. Le chef Mickael Falotte travaille la pastèque et le melon en gaspacho. Il ajoute de l’ail, de l’huile d’olive et du vinaigre de xérès. On se croirait déjà en vacances.
Une autre adresse ?
À Paris chez Géosmine, dans le 11e arrondissement. Le chef Maxime Bouttier passe la pastèque au barbecue, avant d’être confite et tranchée finement, intercalées avec de la tomate rose de Berne. Elle accompagne un thon blanc de ligne du Pays Basque travaillé comme une viande, avec un jus de tête de thon. Un délice !
Direction Marseille et le restaurant Bonbonne dans le 2e arrondissement. Le chef Mickael Julfayan propose des mezze, dont un à base de pastèque. Elle est tranchée, posée à côté de la fêta, un peu de basilic et d’huile d’olive. C’est tout simple mais très frais !
- ½ pastèque
- 1 citron
- 10 feuilles de menthe poivrée
- 10 glaçons
Mixez la pastèque coupée en morceaux et sans la peau, avec le jus du citron et les feuilles de menthe. Ajoutez les glaçons.
