Laurent Mariotte s'entoure de bons vivants pour une émission autour de la cuisine du quotidien : qu'ils soient chefs, artistes ou intellectuels, ils ont en commun cette passion du bien manger et la partagent pendant 1h30 avec les auditeurs d'Europe 1. Promenades gourmandes à travers les marchés et chez les producteurs, recettes simples et conseils proches des préoccupations des auditeurs... Le rendez-vous incontournable des gourmands !
Des produits de saison et des conseils, Laurent Mariotte et ses bons vivants sont là pour la septième saison de La table des Bons vivants ! Une émission pour vous aider à bien manger et comprendre ce que vous mangez.
Cette semaine, Laurent Mariotte est entouré de Nabil Zemmouri, chef de talent que l’on retrouve sur son compte Instagram @chef_n_zem, et d’Emmanuel Rubin, critique gastronomique pour Le Figaro. Quel est votre goût de la semaine ? C’est la question rituelle posée par Laurent Mariotte. Ça peut être une saveur qui a marqué gustativement leur semaine, un restaurant qui leur a tapé dans l'œil, un plat qu’ils ont cuisiné ou qu’on leur a concocté. L’occasion de découvrir de nouveaux goûts ou de nouvelles adresses, des coups de cœur mais aussi, pour eux, de passer des coups de gueule.
Laurent Mariotte évoque le goût d’une recette qu’il a fait cette semaine : pommes de terre grenaille cuites au four avec un pesto et surmontées d'asperges crues taillées finement.
Nabil Zemmouri conseille le restaurant Cambrousse, au Château de la Bûcherie à Saint-Cyr-en-Arthies dans le Val d’Oise. Une table étoilée au même prix au déjeuner et au dîner.
Emmanuel Rubin revient sur la recette du bœuf à la ficelle avec le restaurant Le Moulin à Vent à Paris qui en propose chaque jour. Il s’agit bien d’une pièce de bœuf ficelée cuite au-dessus d’une eau bouillante.
Ce samedi, la table des bons vivants nous plonge dans l'histoire, à la table des maisons de joie italiennes dans les années 1920-1930 avec l’autrice culinaire Alessandra Pierini pour son nouvel ouvrage La cuisine des maisons de plaisir italiennes, 1929 paru aux éditions de l’Epure. Ce dernier livre regroupe une trentaine de recettes servies dans les maisons closes italiennes au début du siècle dernier, à la table des prostituées exclusivement, c’est-à-dire à l’abri des clients. Elles donnent à voir des recettes quotidiennes rustiques et économiques eu égard aux brigades fascistes que l’Italie de l’époque voit s’installer au pouvoir. Il s’agissait de se nourrir presque comme en temps de guerre, d’où la simplicité des recettes comme les spaghetti au thon, les gnocchis de pommes de terre ou encore des plats giboyeux car la chasse permettait de garnir les tables sans dépenser la moindre pièce. Si les prostitués ne cuisinent pas, c’est bien une cheffe, anciennement dans le métier, qui gère les fourneaux de ces maisons. Alessandra Pierini, nourrie par ses recettes et ses recherches historiques, donne un éclairage inédit sur les conditions de vie et les repas pris entre les prostituées. La cuisine n’est pas laissée au hasard, malgré les dures contraintes de l’époque. Il fallait se nourrir certes, mais toujours bien et copieusement pour que les filles de joie puissent faire le travail au mieux.
Si la trentaine de recettes présentes dans l’ouvrage nous est parvenue un siècle plus tard, c’est grâce à une certaine Madame Cora, tenancière de bordel à Paris. En 1929, elle effectue un voyage dans toute l’Italie pour savoir ce que les prostituées mangent au quotidien, entre elles, quand les clients ne sont pas là, dans l'optique de ramener ces recettes en France et de bien nourrir ses propres filles et éventuellement ses clients. Son carnet, qui n'était pas destiné à être publié, a été traduit par Alessandra Pierini.
Laurent Mariotte et sa bande reviennent sur un produit qui fleurit sur les cartes des restaurants depuis quelques années. Il s’agit de l’ail des ours. Nouvelle lubie des chefs ou tendance de fond ? Toujours est-il que c’est une plante que les montagnards connaissent très bien puisqu’elle s’épanouit entre 500 m et 1 600 m d’altitude, davantage dans les sous-bois. On raconte que c'était une plante que les ours mangeaient en sortant de leur hibernation, d’où son nom. Nabil Zemmouri propose deux recettes simples à faire à la maison pour profiter de son parfum puissant.
Comme dans chaque épisode, l’équipe de la table des bons vivants continue de jouer avec vous. Laurent Mariotte vous fait écouter un son en rapport avec la cuisine… à vous de le découvrir. Pour jouer avec nous, envoyez un SMS avec le mot “CUISINE” au 7 39 21 (3 x 0.75 € + coût du SMS).
Comme chaque semaine, Laurent Mariotte reçoit un invité. Cette semaine, c'est l’animatrice et romancière Sidonie Bonnec qui vient de publier un nouvel ouvrage La Fille au pair aux éditions Albin Michel.
Le plat du jour est signé Margaux Fary, cheffe aux fourneaux du restaurant Luciole à Marseille (8ème arrondissement). A l’occasion de la venue de Sidonie Bonnec, dont l’intrigue de son roman prend place dans une banlieue de Londres, Margaux Fary a créé une recette spécialement pour elle, mêlant les saveurs marseillaises à celles de la cuisine britannique : sucrine braisée, écrasé de petits pois et menthe (en clin d’oeil au mushy peas anglais), sauce à l’anis. Une entrée généreuse à retrouver en exclusivité dans son restaurant marseillais.
Pour la dernière partie de l’émission, Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l’invité sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c’est l’autrice Sidonie Bonnec. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Elle évoque le goût des recettes bretonnes que sa grand-mère lui préparait.