Tous les matins après le journal de 8h30, Emmanuelle Ducros dévoile aux auditeurs son «Voyage en absurdie», du lundi au jeudi.Ça grince des dents en Loire –Atlantique. Le conseil départemental vient de voter la régularisation des habitants de l’ancienne ZAD de Notre-Dame-des-Landes.Quand on parle d’habitants de l’ancienne Zad, on parle bien des zadistes qui y sont restés, ou revenus, après l’évacuation, il y a 6 ans. Le département, qui est propriétaire d’un millier d’hectare de l’ex-Zad, va signer avec eux une série de baux de 25 ans. Moyennant des loyers à vil prix, 1.800 à 2.600 euros par an, ils vont pouvoir rester légalement dans les maisons qu’ils occupent illégalement depuis parfois 15 ans. Mesure d’apaisement, disent les élus.On ne parle pas d’agriculteurs. Mais bien d’habitants.Les baux agricoles pour exploiter les terres de NDDL, ça a été réglé en 2019. 11 ont été concédés à des nouveaux agriculteurs issus de la lutte contre l'aéroport et 13 à des agriculteurs « historiques ». Un semblant d’équilibre dans cette zone ultra polémique. Ca s’est tassé, mais parce que pour avoir un bail, chacun avait dû présenter un vrai projet agricole. Là, on parle d’autre chose. Et c’est justement ça qui coince. On parle d’habitants illégaux, qui ont choisi une vie alternative dans une zone de non-droit.Les élus locaux dénoncent l’État de fait qui remplace l’État de droit.C’est une habitude, à Notre-Dame-des-Landes, ou l’Etat de Droit aura décidément pris beaucoup de coups en plein visage. Les élus locaux, notamment le maire de Notre Dame des Landes, s'étranglent du “deux poids deux mesures de cette décision”. Pour eux, le département s'asseoit sur les règles qui s’appliquent à tous les autres citoyens. Aux agriculteurs qui exploitent les terres de NDDL, par exemple. Eux ne peuvent pas y habiter, y construire leur maison, parce que les zones humides imposent de forte contraintes de conservation écologique. Qu’on donne le bâti existant à d’autres au bénéfice du squat, c’est fort de caféCe ne sont pas les seules règles bafouées, selon les élus locaux.Une partie des maisons est insalubre, et elles drainent des quantités des cabanes, de yourtes, bâties illégalement, sans normes sanitaires, dont on ne sait pas combien de personnes elles accueillent. 150 ? Sans doute plus. Pour les élus locaux, les régulariser, c’est une prime à l’illégalité. Le conseil départemental de Loire –Atlantique ayant une forte coloration rose-verte. Ils y voient un cadeau aux copains politiques.Il y a plus grave. Cette zone de Notre-Dame-des Landes est souvent désignée comme la pouponnière des activistes violents qui essaiment ensuite partout en France.Oui : il y a une “ école NDDL” des combat altermondialiste et environnementaliste violents. C’est la base des Soulèvements de la Terre, c’est là qu’a été rédigé leur texte fondateur en 2021, par des historiques de la ZAD. Les services de renseignement s’accordent aussi à dire que cette ZAD est un lieu d’accueil et de repli pour des black blocks et des activistes violents venus de toute l’Europe. Ceux qu’on retrouve ensuite dans les manifestations interdites qui dégénèrent, à Ste Soline, sur le parcours du TGV Toulouse Bordeaux dont nous parlions lundi.
En savoir plusTous les matins après le journal de 8h30, Emmanuelle Ducros dévoile aux auditeurs son «Voyage en absurdie», du lundi au jeudi.Ça grince des dents en Loire –Atlantique. Le conseil départemental vient de voter la régularisation des habitants de l’ancienne ZAD de Notre-Dame-des-Landes.Quand on parle d’habitants de l’ancienne Zad, on parle bien des zadistes qui y sont restés, ou revenus, après l’évacuation, il y a 6 ans. Le département, qui est propriétaire d’un millier d’hectare de l’ex-Zad, va signer avec eux une série de baux de 25 ans. Moyennant des loyers à vil prix, 1.800 à 2.600 euros par an, ils vont pouvoir rester légalement dans les maisons qu’ils occupent illégalement depuis parfois 15 ans. Mesure d’apaisement, disent les élus.On ne parle pas d’agriculteurs. Mais bien d’habitants.Les baux agricoles pour exploiter les terres de NDDL, ça a été réglé en 2019. 11 ont été concédés à des nouveaux agriculteurs issus de la lutte contre l'aéroport et 13 à des agriculteurs « historiques ». Un semblant d’équilibre dans cette zone ultra polémique. Ca s’est tassé, mais parce que pour avoir un bail, chacun avait dû présenter un vrai projet agricole. Là, on parle d’autre chose. Et c’est justement ça qui coince. On parle d’habitants illégaux, qui ont choisi une vie alternative dans une zone de non-droit.Les élus locaux dénoncent l’État de fait qui remplace l’État de droit.C’est une habitude, à Notre-Dame-des-Landes, ou l’Etat de Droit aura décidément pris beaucoup de coups en plein visage. Les élus locaux, notamment le maire de Notre Dame des Landes, s'étranglent du “deux poids deux mesures de cette décision”. Pour eux, le département s'asseoit sur les règles qui s’appliquent à tous les autres citoyens. Aux agriculteurs qui exploitent les terres de NDDL, par exemple. Eux ne peuvent pas y habiter, y construire leur maison, parce que les zones humides imposent de forte contraintes de conservation écologique. Qu’on donne le bâti existant à d’autres au bénéfice du squat, c’est fort de caféCe ne sont pas les seules règles bafouées, selon les élus locaux.Une partie des maisons est insalubre, et elles drainent des quantités des cabanes, de yourtes, bâties illégalement, sans normes sanitaires, dont on ne sait pas combien de personnes elles accueillent. 150 ? Sans doute plus. Pour les élus locaux, les régulariser, c’est une prime à l’illégalité. Le conseil départemental de Loire –Atlantique ayant une forte coloration rose-verte. Ils y voient un cadeau aux copains politiques.Il y a plus grave. Cette zone de Notre-Dame-des Landes est souvent désignée comme la pouponnière des activistes violents qui essaiment ensuite partout en France.Oui : il y a une “ école NDDL” des combat altermondialiste et environnementaliste violents. C’est la base des Soulèvements de la Terre, c’est là qu’a été rédigé leur texte fondateur en 2021, par des historiques de la ZAD. Les services de renseignement s’accordent aussi à dire que cette ZAD est un lieu d’accueil et de repli pour des black blocks et des activistes violents venus de toute l’Europe. Ceux qu’on retrouve ensuite dans les manifestations interdites qui dégénèrent, à Ste Soline, sur le parcours du TGV Toulouse Bordeaux dont nous parlions lundi.
Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod
Virginie Girod
Découvrez l’Histoire de France et du monde avec l’historienne Virginie Girod dans cette nouvelle saison du podcast "Au Cœur de l’Histoire" ! Embarquez pour un voyage dans le temps inédit sur fond de musiques originales, pour une immersion totale à la manière de la fiction audio. Virginie Girod met en lumière des personnages historiques inspirants et lève le voile sur des époques essentielles de l’Histoire. Origines des guerres, complots, vies d’artistes, politiciens, pionniers, retrouvez de nouveaux épisodes tous les jours sur une variété de sujets allant de l’Antiquité à nos jours. Les lundis, mardis, jeudis et vendredis, plongez dans des récits 100% immersifs, puis chaque mercredi et samedi Virginie Girod vous propose une interview inédite avec un invité historien, chercheur, journaliste, pour en apprendre encore plus. "Au Cœur de l’Histoire" est une production Europe 1 Studio.
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Tous les samedis et dimanches, Ombline Roche vous plonge dans les années Top 50 sur Europe 1. Laissez-vous guider !
Thierry Cabannes
Une heure d'information, d'analyses et de débats en direct du lundi au vendredi, en codiffusion avec CNEWS.
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Entouré de ses chroniqueurs et d'Anissa Haddadi, Thomas Isle reçoit celles et ceux qui font l’actualité culturelle et médiatique : dirigeants de chaînes, producteurs, animateurs, journalistes, chanteurs, acteurs, etc. Les auditeurs retrouvent "leurs indispensables" avec les signatures de la station. Une émission de 1h30 enrichie de débats autour des questions médiatiques, d’un jeu interactif et de nouvelles séquences donnant la parole aux auditeurs.
Dimitri Pavlenko
Deux heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Alexandre Le Mer
Entouré des journalistes de la rédaction, Alexandre Le Mer accompagne les lève-tôt pour un premier tour complet de l'actualité. Deux heures conviviales pour découvrir les dernières informations avec des journaux toutes les demi-heures.
Pascal Praud
Du lundi au vendredi juste après la matinale de Dimitri Pavlenko, place à L'Heure des Pros. Présentée par Pascal Praud, entouré d'éditorialistes, il revient entre 9h et 9h30 sans concession sur tous les sujets au cœur de l'actualité.