Chaque matin, Axel de Tarlé décrypte l'une des actualités économiques marquantes du jour.
On assiste à une très nette dégradation des relations entre la Chine et les États-Unis.
En cause ? L'affaire Huawei, dont l'un des principaux dirigeants a été arrêté à la demande de la justice américaine.
Huawei, c'est la fierté des Chinois et le numéro deux mondial des téléphones portables avec la pub d'Antoine Griezmann.
C'est également le numéro un mondial des équipements télécoms, notamment pour la 5G, la 5e Génération.
C'est un peu le Concorde du téléphone portable.
De le même façon que les Américains avaient interdit le Concorde à cause de son bruit, les Américains ont interdit les matériels Huawei (les équipements) à cause des risques d'espionnage par la Chine.
Et même dans cette croisade contre Huawei, les Américains vont plus loin puisque l’on vient d'apprendre que la justice américaine a fait arrêter la directrice financière de Huawei au Canada, Meng Wanzhou qui n'est autre en plus que la fille du patron.
Aucun motif n'a été avancé. On sait juste que la justice américaine soupçonne Huawei d'avoir violé l'embargo sur L'Iran.
Comment les Chinois réagissent-ils ?
Très mal. Les autorités "protestent avec force" et demande la libération immédiate de leur ressortissante.
Sur les réseaux sociaux chinois, les commentaires nationalistes se déchaînent. Les Chinois accusent les Américains de vouloir casser Huawei car, disent-ils, la technologie chinoise a surpassé la technologie américaine.
Bref, les Américains voudraient tout simplement empêcher la Chine de devenir une grande puissance mondiale dominante.
Voilà ce que l'on pense en Chine, c'est dire si la rancœur est profonde.