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Malgré un record de transaction immobilière, la banque suisse UBS alerte. Paris est l’objet d’une bulle immobilière, l’immobilier n’est pas un placement magique.

Le marché immobilier pulvérise tous ses records. Sur les 12 derniers mois en France, on dénombre plus d'un million de transactions immobilières.

Un chiffre en hausse de 7%, selon les derniers chiffres de notaires.
L'explication est toute simple, les taux sont bas. Partout on nous dit que c'est le moment d'acheter et de profiter des taux d’intérêts exceptionnellement bas.
Et puis, l'immobilier fait figure de placement idéal puisque l'assurance vie et le livret A ne rapportent plus rien.
La chambre des notaires parle d'un "investissement de long terme et de confort".
C'est vrai qu'en achetant son logement, on met de côté pour sa retraite et on est bien chez soi. On joint donc l'utile à l'agréable.

Sauf que dans les grandes villes, les prix ne cessent de monter et cela devient très cher d'acheter.

Exactement, la Banque Suisse UBS vient de publier une étude sur le risque de bulle immobilière.
C'est quoi une bulle ? C'est quand les prix s'écartent dangereusement des salaires, quand ils se déconnectent du pouvoir d'achat des habitants. À Paris, c'est flagrant.
Selon les calculs de "vousfinancer", une famille type avec deux enfants qui veut acheter un 75 m2 dans la capitale, sans apport, doit gagner 11.000 euros net par mois.

Et partout les clignotant virent au rouge.

À Lyon, en cinq ans, les prix ont flambé de 28%. À Bordeaux, l’augmentation est encore plus conséquente (+38%).
Dans ces deux villes, les prix ont plus que triplé en 20 ans. Évidemment que les salaires n'ont pas augmenté d'autant, qu'ils n'ont pas triplé. C'est une flambée deconnectée des revenus, une flambée hors sol.

Que faire ? Faut-il acheter ou non ?

Au sujet de Paris, les spécialistes d'UBS mettent clairement en garde. Si les gens ne peuvent plus acheter, la bulle finira par éclater.