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Le coût de la vie va-t-il flamber dans les semaines, les mois à venir ? ​Les tous premiers indicateurs d’inflation sur le mois d’avril ne sont pas très rassurants. C’est l’effet "gariguette" avec l'effet "lingette. 

Pourtant à première vue, tout va bien. Inflation en France pour le mois d’Avril : + 0,4 % sur un an, chiffre Insee. Mais si on regarde derrière cette apparence stabilité, ça bouillonne, avec des écarts de prix considérables. Tout ce qui est énergie par exemple, carburant, essence, diesel. Là, les prix ont chuté. - 8 ,5 % en avril. Et même – 10 % au niveau européen. En revanche. Produits frais : + 18 %. On l’a tous constaté dans les supermarchés. C’est ce qu’on appelle l’effet « gariguette ». Comme il n’y avait pas de fraise espagnole à bas prix, on a dû acheter de la fraise française, très bonne, mais deux fois plus cher. Ça ne s’est pas vue dans l’indice général des prix...parce qu’on l’a dit…la baisse des prix des carburants a compensé la hausse des prix des produits frais. Mais, ça pourrait ne pas durer.  

Il faut craindre une hausse généralisée des prix ?

Oui, Malheureusement…, ça y est les prix des carburants commencent à remonter.  Vous avez vu qu’en Chine, la consommation de pétrole est même supérieure à ce qu’elle était il y a un an. D’ailleurs, les cours du But sont remontés à 32 dollars. Donc, oui, les bonnes nouvelles du côté de l’essence, c’est fini. En revanche, dans la vie de tous les jours, en plus de l’effet « gariguette », nous allons maintenant subir l’effet « lingette »….C’est à dire que toutes les mesures sanitaires : Nettoyer les postes de travail,  limiter le nombre de clients dans un magasin, dans un restaurant….toutes ces mesures font gonfler les couts…de 10 à 20 % en plus, selon les calculs du Medef. Donc, forcément, ça se retrouvera dans la note finale du consommateur. Donc, oui, malheureusement…on peut redouter des hausses de prix. Reste à savoir, si le consommateur aura les moyens. C’est là d’ailleurs, LA question clé…Car :  Quand l’offre ne rencontre pas la demande, parce que l’offre est trop cher, et que les ménages se sont appauvris…Ça s’appelle « la crise », avec de nombreuses faillites. Et c’est, malheureusement, le scénario qui est devant nous.