Chaque matin, Axel de Tarlé décrypte l'une des actualités économiques marquantes du jour.
Facebook est confronté à des résiliations en cascade.
Aux États-Unis sur l'année écoulée, un quart des utilisateurs auraient supprimé l'applications "Facebook" de leur téléphone portable, selon une étude du Pew-Center qui l'affirme.
Chez les jeunes (les 18/29 ans) c'est encore pire puisque ce serait 44% soit près d'un sur deux. Ils restent abbonés à Facebook mais ils ne consultent plus de leur smartphone.
Pourquoi ? Ce n'est pas tant les affaires de protection de la vie privée, mais plutôt une affaire de génération.
Pour les jeunes, Facebook (qui a 14 ans, une éternité dans le monde du web) est un réseau social des vieux, où l'on retrouve sa vieille tante, ses grands-parents ou ses parents qui nous surveillent.
Les jeunes vont donc sur d'autres réseaux sociaux comme Instagram ou Snapchat.
Mais Facebook reste un géant avec des milliards d'utilisateurs !
2,2 milliards d'utilisateurs, c'est ahurissant puisque cela correspond à un humain sur trois qui est sur Facebook.
Même si en Europe ou aux États-Unis, le nombre stagne voir diminue. Des chiffres qui avaient d'ailleurs fait chuter de 20% de l'action Facebook, cet été.
Preuve que nul n'est indéboulonnable et que ces géants du web que l'on dit en position de monopole sont à un clic de se faire supprimer.
Encore que Facebook a une arme secrète pour résister. Sa puissance financière puisqu’en Bourse, l'entreprise pèse 500 milliards de dollars ce qui lui permet de frapper à tout moment et de racheter, un petit concurrent qui émerge.
D'ailleurs, à qui appartient Instagram (le réseau des jeunes) ? À Facebook qui l’a racheté en 2012.