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Le cabinet EY (ex Ernst & Young) publie aujourd’hui son rapport annuel sur l’attractivité. La France était N°1 en 2019. Mais en pleine crise sanitaire, comment attirer les investisseurs étrangers ? Surprise... la fiscalité importe peu. Ce qui compte c’est la puissance de la relance économique et le degré de digitalisation du pays. Il faut être offensif !

Vous me permettrez cette comparaison… C’est un peu comme le PSG qui réussit en Ligue des Champions, l’année du Coronavirus. Là, c’est la même chose…La France devient l’économie la plus attractive d’Europe, une première depuis 20 ans…C’est-à-dire que fin 2019, nous avions attiré près de 19 % des projets d’investissements étrangers. Devant le Royaume Uni, 17 %. Et devant l’Allemagne 15 %. Mais, effectivement, c’était avant le Covid-19. Car maintenant, avec l’épidémie, nombre de ces projets sont plus ou moins abandonnés. En Gros, Un tiers. Mais la bonne nouvelle, si on peut dire, c’est que nos voisins, sont touchés exactement de la même façon. La France n’a pas plus souffert que les autres.

Pourquoi les entreprises étrangères viennent-elles en France ?

C’est très intéressant. D’autant que ce sont des enquêtes toutes fraiches, réalisées en avril-mai. Les chefs d’entreprises étrangers demandent deux choses : que l’économie repartent vite et fort. Ils sont très sensibles à l’ampleur du plan de relance. Donc, le gouvernement a raison de ne pas lésiner pour aider et faire repartir nos entreprises. Et deuxième choses, s’ils viennent en France, c’est dans une perspective de long terme… Donc, ils demandent une France digitalisée, une France où la technologie est reine.

C’est curieux…Honnêtement, je m’attendais à voir en tête des requêtes : la baisse des impôts.  

Non, si les entreprises viennent en France, ce n’est pas par pour son cout du travail, c’est parce que c’est un pays dynamique et technologique. Donc la vraie urgence, ça n’est pas forcément de baisser les impôts…mais plutôt de lancer la 5G dans les télécoms. En tous les cas, on le voit, c’est par la technologie qu’on s’en sortira.