À l'approche des vacances d'été, le prix de l'essence devrait de nouveau baisser suite à une nouvelle chute du pétrole.
Nouvelle dégringolade des prix du pétrole qui tombent à leur plus bas niveau depuis près d'un an.
Faut-il s'attendre à une nouvelle baisse des prix à la pompe ?
Oui, c'est la bonne nouvelle à l'approche des départs en vacances.
Le prix de l'essence baisse. On est à 1,34 euro pour le super sans plomb 95 alors que l’on était à 1,42 euro en février dernier.
La baisse va continuer avec un baril qui est tombé cette semaine, à New-York, à 42 dollars soit son plus bas niveau depuis août dernier.
Que s'est il passé ?
L'Arabie Saoudite a perdu son pari ! Elle a voulu asphyxier et "tuer" les producteurs de pétrole de schistes aux États-Unis.
Comment ? En faisant chuter les prix du pétrole. Ryad pensait provoquer des faillites en série, aux États-Unis, chez les producteurs de schiste.
Sauf que ceux-ci se sont adaptés. Et même, avec un baril tombé à 50 dollars, ils sont toujours rentables et ils pompent toujours.
On a donc beaucoup de pétrole maintenant sur terre.
Le pétrole conventionnel, d'Arabie Saoudite ou d'ailleurs, et le pétrole de schiste.
D'autant qu'avec le réchauffement climatique partout dans le monde, on cherche à se détourner et à se débarrasser du pétrole !
Exactement. Notre regard sur ce qu'on appelait l'or noir a donc complètement changé.
Autrefois, on disait qu’il n’y aurait bientôt plus de pétrole, que c’était une denrée précieuse qui allait disparaitre. Comme on le sait, ce qui est rare est cher
Aujourd'hui, on pense exactement le contraire. Le pétrole, il y en a beaucoup et même trop. On n'en veut plus. Les villes suffoquent et veulent se débarasser des voitures à essence.
On est donc passé d'une logique : "Un jour, le pétrole, il n'y en aura plus" à une logique : "Un jour, le pétrole, on n'en voudra plus". Et quelque chose dont on ne veut plus n'a plus aucune valeur.
Voilà, la psychologie aujourd'hui sur les marchés et c'est cet état d'esprit qui plombe durablement les cours du Brut.