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François Fillon : sans sourciller !

Le kiosque de Thomas Sotto

6 mars 2017

Episode - 00 minutes - Société

Description de l'épisode

Sophie Larmoyer, Eva Roque et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.


 

La presse nationale pour commencer.

La Une de Libération est presque une curiosité ce matin !

En photo, François Fillon avec, à ses côtés, son épouse Pénélope. Une photo prise hier après-midi au Trocadéro avec ce titre : "Sans sourciller". Et puis juste en bas de la page, il y a un bandeau rouge, une pub, sur laquelle est écrit : "Être amoureux, c'est bien, être accompagné c'est mieux !".

"François Fillon ne cède pas" titre La Croix.

"Il ne désarme pas" constate CNews Matin.

Il est "Inflexible" titre 20 Minutes Qui met quand même un point d'interrogation.

"Fillon, l'isolé, chauffe à blanc ses soutiens" poursuit L'Humanité.

L'Opinion titre "Le bras de fer" et s'amuse, via son dessinateur KAK.

Il a croqué le couple Fillon debout, et bras ouverts sur la proue du Titanic, en mode "Léonardo di Caprio et Kate Winslet.
"I'm the king of the wooooorld" hurle le candidat. Derrière lui, on voit Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, plus fermés que jamais et accrochés à leurs bouées.

Le Figaro est factuel : "Fillon mobilise ses partisans, Juppé sort du silence".

Le Figaro qui, sondage à l'appui, affirme que "la chute du candidat LR se poursuit". Il plafonne aujourd’hui à 17% au 1er tour, en chute de trois points. À huit points d'Emmanuel Macron et à neuf points de Marine Le Pen.

Il faut lire la page 10 d'Aujourd’hui en France et cet article titré "Les enfants aussi suivent la présidentielle".

D'abord le constat : "rien ou presque n'échappe aux 6/12 ans sur la scrutin". Et comme les grands, ils ont leur sondage : "86% sont tout à fait conscient qu'un rendez-vous important est imminent".
92% en entendent parler à la maison "Avant tout pour expliquer mais aussi pour critiquer, voire se disputer !".
Ainsi, Timothée, élève de CM2 raconte : "Après une discussion politique, maman a traité papa de vieux con réac et a mis 20 centimes dans la boite à gros mots. Il a le droit d'avoir son avis quand même. C'est pas très tolérant " tranche notre Yves Thréard en culotte courte.
La meilleure question : "Qui est le président de la République ?", 90% des enfants répondent "François Hollande", 8% ne savent pas et les 2% qui restent sont savoureux : "Un monsieur avec des lunettes", "François Marcosi" ou encore "Monsieur Patate".

 

Sophie Larmoyer pour la presse internationale

Un sujet incontournable dans la presse allemande ce matin : la tension qui monte très fortement entre Berlin et Ankara. C’est l’escalade, en tous cas dans le vocabulaire employé.

Hier après-midi, tous les sites de la presse allemande titraient sur la phrase prononcée ce dimanche, lors d’un rassemblement, par le président turc : "Erdogan reproche à l’Allemagne des pratiques nazies". Dans la soirée, nouvelle déclaration du président : "Quand je veux, je viens en Allemagne", ce qui donne ce titre du Bild : "Erdogan jette de l'huile sur le feu".

Qu’est ce qui justifie ces sorties ?

Vous savez que le régime turc et le parti conservateur islamiste au pouvoir, l’AKP, sont en campagne : le 16 avril prochain aura lieu un referendum populaire. Le président veut faire valider un changement de la Constitution pour obtenir les pleins pouvoirs. Or le vote n’est pas totalement acquis à Erdogan et donc il va chercher les votes jusqu’en Allemagne, où vivent trois millions de Turcs donc potentiellement 1,5 million d’électeurs, plutôt pro-AKP justement. Et l’Allemagne est très embarrassée avec ces grands meeting de propagande organisés par et pour les Turcs, sur son sol. Ces derniers jours plusieurs de ces réunions publiques ont donc été annulées, sous des prétextes de sécurité. C’est ça qui a fait réagir si fort les Turcs : vendredi déjà, le ministre de la Justice dénonçait des "procédures fascistes". Hier donc, le président Erdogan parlait de "pratiques nazies".

Tout ça dans un climat alourdi par des accusations réciproques d’espionnage.

Exactement. Ankara a arrêté le 14 février un journaliste germano-turc, Deniz Yücel, correspondant du quotidien allemand Die Welt en Turquie. Ils l’accusent d’être un espion, un terroriste à la solde des Kurdes.
Et son arrestation est intervenue juste après une série de perquisitions en Allemagne, chez des imams turcs. Il est avéré qu’un certain nombre de dignitaires religieux espionnaient des Turcs d’Allemagne identifiés comme opposants au régime d’Ankara. Voyez le contexte, pas très serein pour autoriser des meetings.
Quant à Angela Merkel, elle n’a pas réagi. "Merkel silencieuse, Erdogan en roue libre" titre le Spiegel-online. Ce pourrait être une stratégie de la part de la Chancelière : "Laisser Erdogan parler dans le vide est peut-être le seul moyen de l'isoler et d'empêcher une escalade du conflit", écrit l’éditorialiste du site d’info.

 

Eva Roque pour le programme télé

Louis(e) à 20h55 sur TF1.

C’est l’événement média de la semaine, une série française qui a pour héros principal un transsexuel.
Louis était marié à Agnès, ils ont eu deux enfants. Il y a 7 ans, Louis est parti pour entamer un long processus et devenir une femme.
Louis s’appelle désormais Louise et revient dans le quartier.

Dans le rôle de Louise, on retrouve Claire Nebout, et pas un acteur transgenre comme c’est le cas aux États-Unis dans une série similaire. Héléna Noguerra, elle campe celui d’Agnès.
Pour aborder ce sujet, TF1 a choisi la comédie. C’est extrêmement audacieux de la part de TF1 de traiter ce sujet.

Pour autant tout n’est pas réussi. Il y a des quiproquos lourds et la faiblesse des dialogues dessert totalement les comédiens.
Mais, les personnages sont forts et attachants. Les problématiques sont abordées sans tabou : de la peur de l’abandon, au sexe en passant par la façon dont on peut expliquer le transgenre aux enfants. En évitant soigneusement, et c’était une gageure, toute caricature.
Si le succès d’audience est au rendez-vous de ces deux épisodes, TF1 envisage d’en faire une série.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

Trois Unes dans la presse quotidienne régionale.

Ils refusent d'être qualifiés de héros. Les deux pêcheurs qui ont tenté de sauver une famille emportée par une vague à Marseille témoignent dans la Provence. Ils n'ont pas hésité à prendre la mer pour leur porter secours. Le papa a pu être sauvée, pas ses deux filles. Et les pêcheurs de mettre en garde : "une mer démontée, c'est comme un feu, tu t'approches pas".
Peut-être un débouché pour les infirmiers français alors que chez nous, la profession est à saturation, Outre Manche, les hôpitaux peinent à recruter. Un établissement du Kent cherche ainsi 120 personnes, une campagne de recrutement est lancée.
Dans l'Hérault, à Faugères près de Béziers, la lettre d'un maire aux 10 plus grandes fortunes de France. C'est dans la Dépêche du Midi. Il leur demande de l'aider financièrement pour rénover l'école et la mairie. Le coût des travaux est de deux millions d'euros.
 
L'histoire du jour nous emmène dans un hall d'immeuble.

Où s'installent tous les soirs les habitants. Ils désertent leurs appartements pour s'installer entre 18h30 et 20h30 dans l'entrée de leur immeuble de 15 étages. Un squatt contre le squatt. Ils dénoncent la présence des dealeurs, et ça fait donc deux semaines qu'ils se retrouvent là. "j'ai autre chose à faire de mes soirées raconte une habitante", excédée dans le Parisien Hauts de Seine, mais déterminée, même face aux menaces de représailles. Une réunion est prévue la semaine prochaine avec le bailleur social notamment. En attendant, la mairie communiste (qui dénonce la baisse du nombre de policiers) approuve la démarche. Ce soir d'ailleurs, c'est tout le conseil municipal qui a décidé d'aller soutenir les habitants.

 

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