"Une ambition intime" : l'émission qui provoque la polémique

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Le second épisode de l'émission "Une Ambition intime" de Karine Le Marchand a de nouveau déclenché de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

Dimanche, Karine Le Marchand proposait une nouvelle salve de portraits de personnalités politiques. Un nouveau numéro encore très suivi, qui a provoqué la polémique.

Entre Fréquenstar et Vie privée, vie publiqueDimanche soir, Une ambition intime, sur M6, a rassemblé 2,7 millions de téléspectateurs soit 11,4 % du public. C'est moins bien que le premier numéro, diffusé il y un mois et qui avait attiré trois millions de personnes, mais cela reste à un niveau élevé pour cette case du dimanche soir.

Cette fois, c'était Alain Juppé, François Bayrou, François Fillon et Jean-Luc Melenchon qui se prêtaient au jeu des questions-réponses sur leur vie personnelle. Un exercice à mi-chemin entre le Fréquenstar de Laurent Boyer et le Vie privée, vie publique de Mireille Dumas. Cet exercice, il est totalement assumé par Karine Le Marchand, productrice et animatrice de ce programme qui a fait couler beaucoup d'encre depuis son lancement.

Ils sont nombreux les candidats à l’Élysée à répéter que l’élection présidentielle est avant tout la rencontre d'un homme ou d'une femme avec un peuple. Et c'est justement ce fil de "l'humanité" que Karine Le Marchand veut tirer Une ambition intime.

Un abaissement du débat politique. Ce programme a déclenché beaucoup de réactions très tranchées dimanche soir, lors de sa diffusion. Cela tient d’abord à la personnalité de son animatrice. Karine Le Marchand n'y connait rien en politique, elle revendique même sa candeur sur la question et s'expose forcément aux critiques des gens du sérail.

Elle est accusée de "manger dans la gamelle" des intervieweurs politiques, elle est suspectée de complaisance excessive, notamment à l'égard de Marine Le Pen, dont le portrait était diffusé lors du premier numéro. Ils ont été très nombreux à lui tomber dessus, à l'accuser de décrédibiliser encore un peu plus la parole politique, de simplifier le débat et de le dévoyer complètement.