Publicité
Publicité

"Marseille" débarque sur TF1

Le fait médias du jour

12 mai 2016

Episode - 00 minutes - Société

Description de l'épisode

« Marseille », la première série produite en France par le géant américain Netflix, débarque ce soir sur TF1.


Le fait média du jour, c’est la série « Marseille » qui débarque ce soir sur TF1. La « Une » diffuse en prime-time les 2 premiers épisodes de cette série très attendue, la première produite en France par le géant américain Netflix. Que raconte « Marseille » ?
C’est une plongée dans les rouages de la vie politique marseillaise. Une saga qui retrace la lutte pour le pouvoir que se livrent deux hommes : un maire, patriarche vieillissant, aux commandes de la ville depuis plus de 20 ans, et son héritier désigné, un jeune loup aux dents longues, dévoré par l’ambition.

Autour de leurs clans, gravite une galaxie d’individus plus ou moins fréquentables : des entrepreneurs véreux, des journalistes corrompus, des malfrats manipulateurs, des petits caïds ultra-violents. « Marseille », c’est un jeu d’échec où tous les coups sont permis. Une sorte de « House of cards » version Canebière, où les rivalités se règlent au cocktail Molotov.
Le tout est porté par un casting 5 étoiles : Gérard Depardieu, Benoît Magimel, Géraldine Pailhas, Hippolyte Girardot. Au scénario, on retrouve Dan Franck, créateur notamment des « Hommes de l’ombre » sur France 2. Et puis, « Marseille », c’est surtout une grande première pour Netflix. La plateforme américaine de vidéo à la demande, signe sa première production « 100 % made in France » avec un budget d’environ 1 million d’euros pour chacun de ses 8 épisodes.
En théorie, « Marseille » a donc toutes les cartes en mains pour devenir un carton, et marquer un tournant majeur dans l’univers des séries. Malgré cela, la série a été très mal accueillie par les journalistes…
Oui, des critiques désastreuses. « Marseille » s’est faite étrillée. La presse est quasi unanime : « Une suite de clichés sans intérêt », « des poncifs sur la vie politique », « un fiasco », « un naufrage », « une débandade »… Ces derniers jours, les journalistes ont la dent dure avec ce qui s’annonçait pourtant comme l’événement de ce printemps dans l’univers des séries.
C’est peut-être dû à des propos de Florent Siri, le réalisateur des 4 premiers épisodes de « Marseille », tenus pendant le tournage de la série, il y a quelques mois. Il racontait ce projet en répétant à l’envi qu’il voulait faire du « cinéma pour la télévision ». Une formule qui n’a pas plu aux spécialistes des séries qui y ont vu une forme mépris arrogant, de condescendance. Et aujourd’hui, on a le sentiment qu’ils se vengent un peu.
Ils sont rejoints dans leurs critiques par certains abonnés à Netflix, qui ont déjà eu l’occasion de visionner la série, disponible en ligne depuis une semaine.
Mais sur un registre un peu différent, ils s’attaquent surtout au casting. Le jeu de Gérard Depardieu est jugé feignant, quant à Benoît Magimel, c’est sa coupe de cheveux franchement douteuse et son accent marseillais trop caricatural qui déclenchent les foudres. On ne peut pas leur donner tort, mais on laissera le soin aux téléspectateurs qui ne sont pas abonnés à Netflix de se faire leur avis devant les 2 premiers épisodes que TF1 diffuse ce soir à 20h55.
TF1 qui n’a pas prévu de diffuser la suite de la série pour l’instant. Une drôle d’idée…
Oui, il faut bien avouer que c’est assez étrange comme dispositif de diffusion. Les téléspectateurs qui suivront le démarrage de « Marseille » ce soir resteront sur leur faim, puisque la Une ne diffusera pas les 6 épisodes suivants dans les semaines à venir. Du moins, pas pour l’instant. TF1 assure qu’elle le fera, mais beaucoup plus tard, probablement dans plusieurs mois. Un peu frustrant pour le public…
Ce dispositif, il est le fruit d’un drôle de deal passé avec Netflix. La plateforme, qui compte environ 600 000 abonnés en France, a conclu ce partenariat inédit pour faire la promo de sa série. Surtout, elle veut attirer dans ses filets de nouveaux abonnés qui seraient séduits par les deux premiers épisodes de « Marseille ». Au vu des premières critiques, pas évident que le pari soit payant…

Le fait média du jour, c’est la série « Marseille » qui débarque ce soir sur TF1. La « Une » diffuse en prime-time les 2 premiers épisodes de cette série très attendue, la première produite en France par le géant américain Netflix. Que raconte « Marseille » ?

C’est une plongée dans les rouages de la vie politique marseillaise. Une saga qui retrace la lutte pour le pouvoir que se livrent deux hommes : un maire, patriarche vieillissant, aux commandes de la ville depuis plus de 20 ans, et son héritier désigné, un jeune loup aux dents longues, dévoré par l’ambition.

Autour de leurs clans, gravite une galaxie d’individus plus ou moins fréquentables : des entrepreneurs véreux, des journalistes corrompus, des malfrats manipulateurs, des petits caïds ultra-violents. « Marseille », c’est un jeu d’échec où tous les coups sont permis. Une sorte de « House of cards » version Canebière, où les rivalités se règlent au cocktail Molotov.

Le tout est porté par un casting 5 étoiles : Gérard Depardieu, Benoît Magimel, Géraldine Pailhas, Hippolyte Girardot. Au scénario, on retrouve Dan Franck, créateur notamment des « Hommes de l’ombre » sur France 2.

Et puis, « Marseille », c’est surtout une grande première pour Netflix. La plateforme américaine de vidéo à la demande, signe sa première production « 100 % made in France » avec un budget d’environ 1 million d’euros pour chacun de ses 8 épisodes.

En théorie, « Marseille » a donc toutes les cartes en mains pour devenir un carton, et marquer un tournant majeur dans l’univers des séries.

Malgré cela, la série a été très mal accueillie par les journalistes…

Oui, des critiques désastreuses. « Marseille » s’est faite étrillée. La presse est quasi unanime : « Une suite de clichés sans intérêt », « des poncifs sur la vie politique », « un fiasco », « un naufrage », « une débandade »… Ces derniers jours, les journalistes ont la dent dure avec ce qui s’annonçait pourtant comme l’événement de ce printemps dans l’univers des séries.

C’est peut-être dû à des propos de Florent Siri, le réalisateur des 4 premiers épisodes de « Marseille », tenus pendant le tournage de la série, il y a quelques mois. Il racontait ce projet en répétant à l’envi qu’il voulait faire du « cinéma pour la télévision ». Une formule qui n’a pas plu aux spécialistes des séries qui y ont vu une forme mépris arrogant, de condescendance. Et aujourd’hui, on a le sentiment qu’ils se vengent un peu.

Ils sont rejoints dans leurs critiques par certains abonnés à Netflix, qui ont déjà eu l’occasion de visionner la série, disponible en ligne depuis une semaine.

Mais sur un registre un peu différent, ils s’attaquent surtout au casting. Le jeu de Gérard Depardieu est jugé feignant, quant à Benoît Magimel, c’est sa coupe de cheveux franchement douteuse et son accent marseillais trop caricatural qui déclenchent les foudres. On ne peut pas leur donner tort, mais on laissera le soin aux téléspectateurs qui ne sont pas abonnés à Netflix de se faire leur avis devant les 2 premiers épisodes que TF1 diffuse ce soir à 20h55…

TF1 qui n’a pas prévu de diffuser la suite de la série pour l’instant. Une drôle d’idée…

Oui, il faut bien avouer que c’est assez étrange comme dispositif de diffusion. Les téléspectateurs qui suivront le démarrage de « Marseille » ce soir resteront sur leur faim, puisque la Une ne diffusera pas les 6 épisodes suivants dans les semaines à venir. Du moins, pas pour l’instant. TF1 assure qu’elle le fera, mais beaucoup plus tard, probablement dans plusieurs mois. Un peu frustrant pour le public…

Ce dispositif, il est le fruit d’un drôle de deal passé avec Netflix. La plateforme, qui compte environ 600 000 abonnés en France, a conclu ce partenariat inédit pour faire la promo de sa série. Surtout, elle veut attirer dans ses filets de nouveaux abonnés qui seraient séduits par les deux premiers épisodes de « Marseille ». Au vu des premières critiques, pas évident que le pari soit payant…

Animateurs associés
Publicité
En lien avec cette émission
Laurence Ferrari
Société

Punchline

Laurence Ferrari

Une heure d'information, d'analyses et de débats en direct du lundi au vendredi, en codiffusion avec CNEWS.

Darmon
Société

Libre antenne week-end

Valérie Darmon

Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21 (numéro non surtaxé).<br />

Roland Perez
Société

Libre Antenne

Roland Perez

Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Roland Perez. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Si vous aussi vous souhaitez témoigner, laissez vos coordonnées en appelant Europe 1 au : 01 80 20 39 21 (numéro non surtaxé).<br />

Réécoute Alexandre Le Mer
Société

Europe 1 Bonjour

Alexandre Le Mer

Alexandre Le Mer, entouré des journalistes de la rédaction d'Europe 1, vous guide à travers un tour complet de l'actualité dès les premières heures du jour. Pendant deux heures, plongez dans un format convivial où chaque demi-heure vous apporte une nouvelle édition des journaux, pour rester à jour avec les dernières informations. Un moment idéal pour commencer la journée informé, tout en profitant d’un ton décontracté et d’une équipe passionnée par le décryptage des événements qui façonnent notre monde.

Réécoute Dimitri Pavlenko
Société

Europe 1 Matin

Dimitri Pavlenko

Des journaux, des interviews, de l'expertise, une revue de presse, de l'humeur... Emmené par Dimitri Pavlenko, Europe 1 Matin, c'est deux heures d'informations, mais pas seulement. C'est aussi du décryptage et de l'analyse pour mieux comprendre le monde qui nous entoure et les enjeux derrière les dernières actualités. Politique, société, économie, faits divers, sport... Aucun sujet n'échappe à la rédaction d'Europe 1. <br />

Sophie D'Aulan et Guillaume Benech
Société

Le poulet du dimanche

Sophie D Aulan, Guillaume Benech

Chaque dimanche, Sophie d’Aulan et Guillaume Benech dressent la table pour un grand festin de discussions où toutes les générations se retrouvent autour des sujets qui pimentent les repas en famille : du cinéma au couple, du travail à la gastronomie, de l’humour à la consommation… Avec leur chroniqueur Antonin Assié, des auditeurs et un invité choisi aux petits oignons, ils partagent un poulet et des idées, recréant le dialogue entre les générations pour mieux transmettre. Une heure savoureuse entre archives croustillantes, débats relevés et complicité généreuse… À table !

Europe 1
Société

Chaque dimanche après-midi, les auditeurs plongent au cœur de l’Histoire. Pour la première fois depuis leur création au début des années 60, Europe 1 rediffuse la série culte d’Alain Decaux sur les zones d’ombre de notre histoire, "Secret d’Etat". À redécouvrir également, la série « Histoire d’une vie » avec un conteur exceptionnel différent à chaque épisode : Jean d’Ormesson raconte ainsi Chateaubriand, Max Gallo raconte Robespierre...

Ombline Roche
Société

Les enfants d'Europe 1

Ombline Roche

Chaque jour, entre 14h et 15h, Ombline Roche revient sur les musiques qui ont marqué Europe 1 et vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !

Maël Hassani.
Société

Europe 1 Nuit

Maël Hassani

Tous les soirs, Maël Hassani vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.

Pierre de Vilno.
Société

Europe 1 Soir

Pierre de Vilno

Le tour complet de l'actualité en compagnie de Pierre de Vilno et de la rédaction d'Europe 1 de 19 heures à 21 heures.