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Chaque jour, David Abiker scrute la presse papier et le web et décrypte l'actualité.

Bonjour David,

Bonjour Sébastien, bonjour à tous !

A la Une de la presse ce matin, la vie en Bleue

Oui ! Le bleu une couleur froide, et on en a bien besoin. Quand vos journaux ne font pas la Une sur la canicule comme Ouest France "Le mercure grimpe le quotidien s’adapte", alors ils titrent sur le match des Bleues ce soir. "L’immense défi" à la Une du Dauphiné, "Ce soir ou jamais" pour Le Parisien-Aujourd’hui en France, "L’Heure bleue" c’est Libération, "Sous le charme des Bleues" c’est La Voix du Nord ou encore, L’Equipe "La conquête de l’Ouest".

 

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Et tandis que dans l’actualité hexagonale l’équipe de France se prépare à affronter l’Amérique, l’Amérique affronte le monde. "Un monde en mal de gouvernance" titre La Croix à l’occasion de "la réunion du G20 qui cristallise toutes les tensions" nous dit Les Echos. "Une Europe coincée entre Xi et Trump" s’inquiète L’Opinion. Et dans L’Humanité, Maurice Ulrich peste contre Donald Trump : "On aimerait tant qu'un super-héros en colle une bonne à Donald Trump". Il rêve Maurice Ulrich, ouvrez Match vous y verrez Trump le point levé, il lance sa campagne sous un ciel de feu.

"Préserver la grandeur de l’Amérique" c’est le slogan pour un nouveau mandat. Ce soir l’équipe de France comme le monde devraient se méfier de l’Amérique de Trump car elle n’a peur de rien.

6 ans et grièvement blessé par une bouche d’incendie

Ouvrir les bouches d’incendie en pleine chaleur, on appelle ça le "street pooling", on voit souvent ça dans les séries américaines, ça fait de belles images à la télé et en pleine canicule c’est tentant. Un enfant de 6 ans a été grièvement blessé hier à Saint-Denis après avoir été projeté en l’air par le jet d’une bouche à incendie. Le Parisien-Aujourd’hui en France s’est procuré les chiffres de la direction de la sécurité de l’agglomération parisienne. Pour la seule nuit de mercredi à jeudi à Paris et proche banlieue 27 ouvertures intempestives de bouches d’incendies ont été comptabilisées.

Le quart de final contre la France ? "J’espère que ça va être un gros bordel"

 

Non seulement c’est dangereux - l’enfant de 6 ans était hier en arrêt cardiovasculaire avant d’être transféré à l’hôpital - mais en période de canicule, c’est 750 litres d’eau perdue par minutes. Un jeu dangereux importé des Etats-Unis en 2015 et qui aurait mieux fait d’y rester.

La guerre douanière, c’est coton

Et puisqu’on parle d’importation, on lira dans Libération les conséquences de la guerre douanière que se livrent les Etats-Unis et la Chine sur la culture cotonnière américaine alors qu’a démarré ce matin le G20. Trump a instauré des taxes sur plusieurs produits chinois, Pékin a répondu en taxant le coton ce qui n’arrange pas les affaires de agriculteurs de Géorgie qui ont massivement voté pour Trump. C’est très concret une guerre commerciale. Avant l’augmentation des taxes sur le coton américain, la chine importait 45 % de son coton des Etats-Unis, aujourd’hui c’est 18 %. La guerre commerciale est aussi un jeu dangereux.

Morgan et Rapinoe, deux joueuses américaines redoutables

Avec le portrait de deux joueuses à lire dans Le Parisien Aujourd’hui en France et dans L’Equipe. D’abord Alex Morgan, la meilleure buteuse de cette coupe du monde, une des joueuses les plus connues au monde et les mieux payées : 2, 6 millions de dollars par an, 167 sélections dans l’équipe des Etats-Unis, une fille sympa et simple, au dire de ses ex-collègues de l’Olympique de Lyon ou elle a joué six mois en 2017.

 

Et puis, dans L’Equipe, le portrait plus contrasté de la capitaine de l’équipe américaine. Megan Rapinoe est, nous dit L’Equipe, insoumise, dans un combat permanent et exubérante. Le quart de final contre la France ? "J’espère que ça va être un gros bordel". Derrière la grande gueule, derrière la tornade aux cheveux rose, Megan Rapinoe cache une militante politique et une patriote américaine contrariée. Quand dans le stade retentit l’hymne américain, l’attaquante ne chante plus pour son pays, ne met plus la main sur son cœur.

Trump "sexiste, raciste, étroit d’esprit"

Elle reste là, le regard absent, les mains dans le dos pour protester contre un président qu’elle considère "sexiste, raciste et étroit d’esprit". "En tant qu’homosexuelle américaine explique-t-elle dans Libération, je sais très bien ce que c’est que de regarder le drapeau sans avoir le sentiment qu’il protège toute vos libertés". Aux critiques de la joueuse, on en parlait hier dans le journal des sports, Trump a répondu avec aplomb et logique "Megan, devrait d’abord gagner avant de parler". Se méfier du bon sens de Trump et du bon jeu des Américaines.