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Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

Toute cette semaine, les plus grands experts mondiaux sont réunis à Washington pour un exercice pas comme les autres. Ils vont simuler la collision d’un météore géant avec la terre.

Si, sur les réseaux sociaux, vous entendez parler de l’astéroïde PDC 2019, qui doit s’écraser sur nos têtes en avril 2027, rassurez-vous. Ce n’est qu’un exercice. Il n’existe pas ! On s’entraîne à calculer précisément les trajectoires, à estimer les dommages potentiels et surtout à planifier les évacuations et les secours. L’objectif étant d’avoir toute une série de procédures en place si cela arrivait vraiment. Car on a déjà recensé 20.000 astéroïdes pouvant croiser notre orbite. Donc on veut pouvoir limiter les conséquences si l’un d’eux s’écrasait sur terre.

On n’essaiera pas d’aller dévier l’astéroïde comme dans le film Armageddon ?

Si, il y a plusieurs projets. Mais les tests ne commenceront pas avant 2020, 2021. La NASA et L’Agence Spatiale Européenne travaillent, par exemple, sur une sorte de vaisseau kamikaze qu’on enverrait s’écraser sur l’astéroïde pour le dévier de quelques centimètres. Car un écart de quelques centimètres sur des milliers de kilomètres pourraient permettre d’éviter la Terre.

Mais est-ce qu’il y a vraiment un risque d’être percuté ?

Honnêtement, le risque est extrêmement faible. Mais comme les conséquences pourraient être catastrophiques, mieux vaut se préparer. D’ailleurs, la prise de conscience du danger a eu lieu très récemment. C’était en 2013 quand un météore est tombé, par surprise, en Russie et qu’il a fait plus de 1.000 blessés. Ce n’est qu’à partir de ce moment que les agences internationales ont commencé à coopérer. Et aujourd’hui, on est devenu très méfiant dès qu’un objet s’approche un peu trop de la terre.