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Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.

Quand on entre dans une chambre d'hôpital, en général, on retrouve un tas de machines et d'écrans qui surveillent l'état de santé du patient. Tout ça s’est bientôt terminé, tout pourra être remplacé par un radar.

Un radar miniaturisé dans une petite puce que l’on glisse sous le matelas ou que l’on met au plafond. Ce radar va ensuite donner les signes vitaux comme le rythme cardiaque, le taux d’oxygène ou la fréquence respiratoire.
Aujourd’hui, pour avoir ces informations, on est obligé de vous coller des électrodes ou de vous coincer le doigt dans une espèce de pince.

C’est efficace, ça fonctionne ?

Ça marche, mais ce n’est pas très confortable. Dès qu’on bouge, ça peut se débrancher. C’est encombrant, il faut tout enlever pour prendre une douche, on oublie ensuite de tout rebrancher. Bref, il était temps de trouver mieux.
Eh bien, avec ce radar, on pourra prendre des mesures aussi précises, mais à distance, sans nous toucher. Ce qui sera très pratique pour les nourrissons. On va enfin éviter de leur coller, de leur décoller des électrodes ou de leur pincer les orteils.

Comment ça fonctionne ? Comment arrive-t-il à obtenir ces informations à distance ?

Le radar va se caler sur une fréquence bien particulière. Ce qui va lui permettre de détecter les micro-mouvements de la peau et d’en déduire les signes vitaux.
C’est Neteera, une startup israélienne, qui a mis ce système au point. Il commence à être testé dans les hôpitaux. Non seulement c’est moins envahissant que les électrodes et les câbles. Mais ça permettra aussi d’avoir des chambres d’hôpital un peu plus cosy, au lieu de chambres-laboratoire avec des écrans qui font "bip bip".