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Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce mardi, il s'intéresse à une avance dans la lutte contre le cancer, un casque de contention pour éviter de perdre ses cheveux après une chimiothérapie.

De l’innovation dans la lutte contre le cancer ce matin. On développe un nouvel accessoire qui évite de perdre ses cheveux après une chimiothérapie.

Vous avez peut-être entendu parler des casques réfrigérants. Ils ralentissent la circulation du sang dans le cuir chevelu et empêchent les bulbes d’être trop affectés par la chimio. Ça fonctionne, mais seulement sur une personne sur deux. Ce qui reste très aléatoire.

Une nouvelle technique arrive. Cette fois, elle utilise un casque de contention, un peu comme les chaussettes ou les bas de contention. C’est-à-dire que le casque va exercer de petites pressions à des endroits très précis du crâne pour, là encore, limiter les flux de sang dans le cuir chevelu pendant la séance de chimio.

Ce n’est pas inconfortable ou désagréable ?

Il parait que non. Le système est calibré pour éviter toute gêne et comme la compression est à la fois légère et temporaire, il n’y a, à priori, aucun risque ni pour la santé ni pour les cheveux.

Ce système a été mis au point par le laboratoire Luminate. Des tests ont été effectués sur des personnes avec des cheveux longs, courts, raides, frisés… et à chaque fois, les résultats étaient convaincants. Beaucoup moins aléatoires qu’avec des casques réfrigérants. Cela donne donc un outil de plus pour limiter les effets secondaires, souvent très lourds, quand on traite un cancer.

D’ailleurs, vous pouvez rappeler pourquoi on perd ses cheveux après une chimiothérapie ?

Parce que dans la chimio, il y a une sorte de poison qui s’attaque à tout ce qui ressemble à des cellules cancéreuses. C’est-à-dire toutes les cellules qui se reproduisent très vite. Or c’est exactement ce que font les follicules des cheveux pour qu’ils poussent en permanence.

Il faut savoir que certaines femmes sont prêtes à refuser la chimiothérapie, simplement pour éviter le traumatisme de la perte des cheveux. Il est donc important de multiplier les techniques qui rendent ces traitements moins traumatisants.