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Geoffrey Branger, édité par Gauthier Delomez , modifié à
Pour profiter des vacances d'été malgré l'inflation, certains Français ont fait le choix d'attendre les offres de "last minute" avant de réserver. Au micro d'Europe 1, Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage, explique pourquoi cette stratégie se révèle finalement moins rentable que les années précédentes.

Depuis quelques années, avant de partir en vacances, une partie des Français font le choix de s'y prendre à la dernière minute pour profiter des offres dites de "last minute". Une stratégie plutôt perdante cette année à cause de l'inflation, estime Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du voyage, sur Europe 1. "Les Français ont plutôt anticipé leurs vacances d'été, et ceux qui ne l'ont pas fait vont les payer cher", explique-t-il.

"C'est la loi de l'offre et de la demande", poursuit Jean-Pierre Mas. "Il y a moins de places, moins de disponibilités, surtout pas de soldes et des prix des transports aériens qui ont augmenté de façon sensible", détaille-t-il au micro d'Europe 1.

20 à 25% plus cher pour un voyage en Grèce par rapport à mars dernier

Ce premier week-end de juillet 2022 tranche avec les dernières années, souligne le président des Entreprises du voyage. "En 2018 et 2019, il y avait encore la possibilité, en s'y prenant un peu tardivement, de pouvoir bénéficier de quelques opportunités. Ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui", commente-t-il, avant de s'appuyer sur un exemple.

"Prenons un voyage en Grèce. Si vous l'avez anticipé au mois de mars, il va vous coûter environ 5.000 euros (prix moyen). Si vous voulez le faire aujourd'hui pour la semaine prochaine, il vous coûtera entre 20 et 25% plus cher", avance Jean-Pierre Mas. Avantage donc à celles et ceux qui ont réservé plus tôt pour l'été 2022.