Eurostar 1:02
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Gauthier Delomez avec AFP
Dans l'émission "La France bouge", le président de Getlink, opérateur du tunnel sous la Manche, a annoncé que la compagnie ferroviaire Eurostar allait développer de nouvelles liaisons entre Londres et la France d'ici à cinq ans. Celles-ci devraient desservir Bordeaux et la Côte d'Azur.

Les Britanniques sont les premiers touristes en termes de volume à venir chaque année en France. Pour renforcer l'attractivité de l'Hexagone, Jacques Gounon, le président de Getlink qui est opérateur du tunnel sous la Manche, a expliqué dans l'émission La France bouge que la compagnie Eurostar, filiale de la SNCF, veut développer de nouvelles destinations. "On travaille pour un Londres-Bordeaux", souligne-t-il d'abord, avant d'évoquer une destination sur le bord de la Méditerranée.

Une échéance de cinq ans, espère le président de Getlink

"Il y a un marché à terme, plus on parlera de décarbonation et d'arrêt des jets privés, qui est Londres-Côte d'Azur parce que cela reste un pôle d'attractivité pour les Britanniques", affirme le président de Getlink sur Europe 1. Ces nouvelles destinations s'ajouteront à celles qui existent déjà en Europe, à l'image des liaisons Londres-Bruxelles et Londres-Amsterdam.

La temporalité reste cependant une inconnue. "Dans le domaine du ferroviaire et des relations diplomatiques franco-britanniques, la moindre avancée, c'est un peu de technique, beaucoup de convictions, et des mois, des mois...", évoque Jacques Gounon, espérant "une échéance de cinq ans" pour l'ouverture de ces lignes.

L'arrêt des liaisons vers Disneyland Paris pour l'été 2023

Fin août, la compagnie Eurostar avait toutefois annoncé arrêter ses liaisons Londres-Disneyland Paris pour l'été 2023 en raison des effets de la pandémie de Covid-19 et du Brexit. L'entreprise avait dit avoir "pris la décision de ne plus assurer la liaison directe entre Londres et Marne-la-Vallée à l'été 2023", mais aucune décision n'a été prise pour l'année suivante. "Nous réexaminerons nos options pour 2024 dans le courant de l'année prochaine", avait précisé la compagnie ferroviaire.

Eurostar "continue à se remettre financièrement de la pandémie", mais se prépare aussi à un nouveau système informatique qui doit régir à partir de l'an prochain les entrées et sorties de l'espace Schengen, avait expliqué l'entreprise dans une déclaration.