Fleur aux allures de grosse pâquerette, le chrysanthème ("fleur d’or" en grec) est la star de la Toussaint dans les cimetières. En 2018, les Français ont déboursé 170 millions d’euros pour fleurir les tombes de leurs défunts, selon une étude de l’institut Kantar TNS, sept fois plus que le budget consacré au muguet le 1er Mai ou aux roses à la Saint-Valentin.
"On a reçu deux arrivages et il nous en reste très peu", témoigne Stéphanie, fleuriste à Rennes, au micro d'Europe 1. Elle attend une nouvelle livraison et espère en vendre près de 300 d’ici dimanche. Il faut faire vite car la durée de vie commerciale de la "marguerite des morts" est très courte.
Ses atouts : sa résistance et son prix abordable
Utilisée à partir du XIXe siècle pour remplacer les bougies sur les tombes, le chrysanthème reste un incontournable. "C’est une plante très colorée et qui résiste bien au froid", abonde Alexandra, qui travaille avec Stéphanie. Autre atout : le prix de la fleur mortuaire, qui reste abordable. Le chrysanthème pourrait toutefois voir bientôt ses ventes baisser, en raison notamment de la hausse du nombre des crémations.