Les soldes sont reportés au 20 janvier en raison de la crise sanitaire. 1:31
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Séverine Mermilliod , modifié à
Pierre Pelarrey, directeur général de Printemps Haussmann, était l'invité d'Europe Matin dimanche. Il a estimé que le report des soldes du 6 au 20 janvier, décidé en fin de semaine par le gouvernement, n'était "pas une bonne nouvelle" pour l'économie des commerces et aurait préféré le maintien des dates.
INTERVIEW

Bonne ou mauvaise nouvelle le report des soldes ? En fin de semaine, le gouvernement a décidé de reporter les soldes d'hiver du 6 au 20 janvier. Et face à cette décision, les commerçants sont divisés : certaines fédérations valident, comme la Confédération des commerçants de France (CCF) et celle des Commerçants artisans des métropoles de France (CAMF), mais d'autres la déplorent, comme la Fédération du commerce coopératif et associé ou le CNCC (le Conseil national des centres commerciaux). Pour Pierre Pelarrey, Directeur général du Printemps Haussmann, c'est sûr : "ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle", estime-t-il dimanche au micro d'Europe 1.

Doublon avec la Saint-Valentin

"Ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle. Je crois qu'en cette période compliqué il faut faire du chiffre d’affaires", a commencé le directeur. "Pour écouler les stocks, et faire du chiffre d'affaires pour faire entrer du cash. C'est important pour les entreprises. Le problème aussi, c'est que cette période reportée au 20 janvier va se percuter avec une autre période forte en activité commerciale, la Saint-Valentin". Pas très stratégique, donc, pour Pierre Pelarrey. 

De plus, a-t-il rappelé, "cette période de soldes est la seule période à laquelle vous avez le droit de vendre au-dessous du prix coûtant. Donc, ça reste un des temps forts de la consommation et nous, on aurait préféré effectivement que les dates soient maintenues".

Tendance positive dans les magasins

Depuis la réouverture des magasins, il semblerait en effet que la tendance soit au "positif", car "le nombre d'articles par client est plutôt en hausse", a fait valoir le Directeur général du Printemps Haussmann, avec "un taux de transformation, c'est-à-dire le nombre de clients qui achètent par rapport au nombre de visiteurs qui rentrent dans le magasin, lui aussi en très forte hausse". Un effet d'après confinement, sur lequel il aurait peut-être été possible de "surfer" début janvier.