Retraites 1:30
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Barthélémy Philippe / Crédits photo : RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Ce vendredi 1er septembre, la réforme des retraites, qui décale l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, entre en vigueur. En revanche, pour les futurs retraités qui n'ont pas encore anticipé ce nouveau texte de loi, celui-ci reste encore flou. Pour l'occasion, Europe 1 s'est rendue dans un centre d'information Agirc-Arcco.

C’est le Jour J. La réforme des retraites, qui décale l’âge légal de départ de 62 à 64 ans, entre en vigueur ce vendredi 1er septembre. Et certains futurs retraités, qui n’avaient pas forcément anticipé, profitent de l’occasion pour faire le point sur leur situation. Pour l'occasion, Europe 1 a pu suivre un entretien dans un centre d’information retraite Agirc-Arcco, l’organisme qui gère les retraites complémentaires des salariés du privé.

Reporter l'âge de départ pour revaloriser sa pension

Nathalie, 59 ans travaille dans une institution financière bien connue, à Paris. Sa fin de carrière approche, alors elle a pris rendez-vous avec Mehdi, directeur du centre info retraite. "Je voudrais évidemment connaître, réforme comprise, à quel âge je peux partir et avec quel montant", demande-t-elle. Sur son ordinateur, le conseiller fait tourner son simulateur. "L’âge légal de départ à la retraite pour vous, ce sera 62 ans et 9 mois. S’il faut préciser une date de départ à la retraite c’est le 1er août 2026. À partir de ce moment-là, vous pourrez partir à taux plein. On a un montant brut qui est affiché à 3.796, ça nous donne 3.430, net", lui répond Mehdi.

En pleine forme, Nathalie est presque enthousiaste à l'idée de travailler 9 mois de plus. Elle envisage même de prolonger jusqu’à 65 ans pour revaloriser sa pension. "J’aime vraiment bien mon travail aujourd’hui. Si je suis aussi bien dans ce travail, qu’il m’intéresse autant, je reste un peu plus et ces années, elles ne comptent pas…", assure-t-elle au micro d'Europe 1. L’entretien aura duré 40 minutes sans mauvaise surprise à gérer pour Mehdi. "La retraite, ça n’est pas qu’une question de date de départ, c’est aussi arriver à un montant qui nous convient. Pour cette personne-là, décaler de deux ans, ça ne posait aucun problème", souligne-t-il. Mais pour ceux qui ont des métiers pénibles, la pilule du report de l’âge légal est beaucoup plus difficile à avaler.