Présidence française de l'UE : qu'attendent les entreprises ?

Depuis le 1er janvier, la France préside l'UE
Depuis le 1er janvier, la France préside l'UE © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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Elise Denjean
Le 1er janvier, la France a pris la présidence de l'Union européenne. Les entreprises françaises attendent beaucoup de cette présidence de six mois et espèrent que la France défendra leurs intérêts. Les difficultés d'approvisionnement sur certains marchés et l'harmonisation des normes au niveau européen figurent parmi leurs priorités.

La France a pris, le 1er janvier dernier, la présidence de l'Union européenne pour six mois. Une première depuis 14 ans. Sa devise : "relance, puissance, appartenance". Les entreprises françaises comptent bien peser sur cette présidence bleue, blanche et rouge de l'UE. La preuve : fin novembre, le Medef a réuni tous les patronats européens, soit 40 fédérations, qui ont défini leurs priorités.

Certaines ont des objectifs de court terme, comme régler les problèmes d'approvisionnement en simplifiant les procédures douanières. D'autres, ont des visées à long terme, comme l'harmonisation des règles au sein de l'UE, notamment sur les marchés publics.

Les PME ont peur d'être délaissées

"La solution, c'est d'intégrer des critères extra-économiques, extra-financiers, dans les appels d'offres. Et là on vient parler de RSE en particulier, sur la Responsabilité sociale et sociétale de l'entreprise. Des critères qui feraient qu'aujourd'hui nous puissions avoir une certaine forme de préférence, ne serait-ce que sur l'impact sociétal pour l'embauche d'apprentis ou de jeunes, ou sur l'impact environnemental", explique Emeric Oudin, le président du Cercle des jeunes dirigeants.

Dans les plus petites structures, on se sent éloigné du sujet jugé trop technocratique. C'est d'ailleurs pour cela que la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), plaide par exemple pour la mise en place d'un "test PME" systématique afin d'évaluer l'impact réel des nouveaux dispositifs européens.