Les ventes de rosé ont explosé dans cette cave du 15e arrondissement de Paris. 1:33
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Margaux Fodéré , modifié à
Face aux températures élevées qui touchent la France en cette période estivale, le rosé est le grand gagnant de cet été. Plus frais, plus léger que la bière ou le vin rouge, les ventes ont augmenté de 9,8% entre mai et juillet. Europe 1 s’est rendue chez un caviste dans le 15e arrondissement de Paris.
REPORTAGE

Sourire aux lèvres et jupe d’été, Audrey est une habituée de cette cave à vin. Depuis le début de l’été, elle y fait un stop régulièrement pour acheter une bouteille de rosé. "Pour aller avec un barbecue, ça passe bien, c’est la boisson d’été par excellence. Ça change mes habitudes, le vin blanc. Là, c'est plus le rosé cette année", explique-t-elle.

Trois rosés dans le top 10 des ventes

Audrey n’est pas la seule à en raffoler cette année. Depuis le mois de mai, un client sur deux qui passe le pas de la porte vient pour du rosé. Candice, caviste dans la boutique, l’a bien remarqué. "Chaque mois, on va avoir à peu près trois rosés qui sont dans le top dix des ventes. Côte de Provence, on va avoir rosé corse aussi qu’on vend beaucoup ici, également quelques Languedoc", détaille-t-elle.

Pour elle, il n’y a pas de mystère : c’est la chaleur exceptionnelle de cet été qui booste les ventes de rosé. "Tout de suite, les gens ne vont plus sur des rouges qui sont très costauds. Ils vont rechercher vraiment la légèreté et le côté un peu festif du rosé. La consommation a pas mal augmenté, les gens sortent pas mal. On a un parc juste à côté donc les gens viennent souvent acheter une petite bouteille et la boivent dans le parc".

Des tarifs abordables

En plus d’être rafraichissant, le rosé est aussi beaucoup plus abordable que d’autres vins : "On va être sur des bouteilles entre dix et quinze euros. Donc, on n’est pas non plus sur des tarifs excessifs. Sur des bouteilles de rouge par exemple, on va plutôt être sur une bouteille avec un prix moyen entre vingt et trente euros", précise Candice.

Les ventes de vin rouge, contrairement à celles du rosé, ont diminué de 8,5% entre mai et juillet