Philippe Martinez a dénoncé la fermeture de l'usine Bridgestone de Béthune. 1:09
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Léa Leostic
Des syndicats, dont la CGT, faisaient leur rentrée sociale jeudi pour dénoncer notamment les suppressions de postes partout en France. Si la mobilisation n’a pas été massive, Philippe Martinez a malgré tout voulu positiver au micro d’Europe 1. Pour le secrétaire général de la CGT, cette manifestation n’est que la première d’une série.
INTERVIEW

Des manifestations ont eu lieu à Paris, Nantes ou encore Rennes jeudi, à l’appel de la CGT, FSU et Solidaires. Les syndicats veulent dénoncer les suppressions d’emploi et demandent des hausses de salaires, alors que les plans sociaux et les restructurations se multiplient en France.

Au micro d’Europe 1, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a été interrogé sur le faible engouement qu’a suscité cet appel. "C’est un point de vue", s’est-il défendu. "Il y a eu une mobilisation qui était plus qu’indispensable. Est-ce qu’on laisse faire ces plans de suppressions d’emplois ou est ce qu’on réagit ? Nous avons choisi de réagir. C’est une première mobilisation pour cette rentrée, qui en appellera d’autres", a-t-il continué.

La fermeture de l'usine Bridgestone, un enjeu de taille

Philippe Martinez a également dénoncé jeudi sur Europe 1 la fermeture de l’usine de Bridgestone, qui emploie 863 salariés à Béthune, dans le Pas-de-Calais. Un peu plus tôt dans la journée, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie a qualifié la décision du fabricant japonais de pneus de "révoltante". "On a déjà eu de belles paroles du gouvernement, maintenant on attend des actes. C’est pourquoi cette journée de mobilisation est importante. Le plan de relance, est ce que ce sont de nouvelles aides comme celles accordées à Bridgestone pour en arriver là, ou est-ce sont des aides conditionnées avec demandes d’engagement des entreprises de maintenir l’emploi de le développer et d‘investir ?", s’est enfin demandé Philippe Martinez.