Nvidia, le célèbre concepteur de puces, dépasse les 5.000 milliards de capitalisation en bourse à Wall Street
Le célèbre concepteur de puces Nvidia a dépassé les 5.000 milliards de capitalisation en bourse à Wall Street. Un phénomène qui s'explique notamment par la hausse de la valeur de la tech américaine depuis plusieurs mois. L’intelligence artificielle, particulièrement, est le nouveau secteur florissant à Wall Street.
Nvidia, le célèbre concepteur de puces, a dépassé les 5.000 milliards de capitalisation en bourse à Wall Street. Cela équivaut au PIB du Japon, 4e pays le plus riche du monde, et bien plus que la valeur de la France.
Comment expliquer ce phénomène ?
C’est toute la tech américaine qui prend de la valeur depuis plusieurs mois. L’intelligence artificielle (IA), est le nouveau secteur très florissant à Wall Street. Depuis le début de l’année, la valeur de Nvidia a doublé sur les marchés, l’action est passée de 100 à 200 dollars. Même Apple et Microsoft ont le vent en poupe, avec plus de 4.000 milliards de capitalisation.
À écouter - Top à Wall Street
Un risque d’explosion boursière ?
Le risque maintenant, c’est que cela a créé une bulle financière, c’est-à-dire un investissement massif sur l’avenir de l’entreprise. Beaucoup parient sur l’IA et donc investissent largement dans le secteur.
"C'est un nouveau monde qui s'ouvre, donc on est plus dans une logique d'anticipation comme on a eu avec la bulle internet dans les années 90, qui a explosé dans les années 2000, donc assez douloureusement, c'est possible que ça se passe de nouveau, puisque là on est dans l'irrationnel complet.", explique Didier Hameau, rédacteur en chef de Boursier.com.
"Après c'est très difficile de dire si on est vraiment en haut de la bulle, si ça va exploser, si ça va encore vivre comme ça pendant un an ou deux, très très difficile", poursuit-il.
Mais peu de risque pour l’entreprise, car le marché de l’IA est en plein essor et les pays ont besoin de cette technologie. C’est un domaine stratégique pour les États comme la Chine et les États-Unis, qui sont en pleine guerre commerciale sur ce sujet.
