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Marché automobile en berne : les équipementiers dos au mur

Aurélien Fleurot (du service économie) - Mis à jour le . 1 min
Marché automobile en berne : les équipementiers dos au mur
Marché automobile en berne : les équipementiers dos au mur AFP / © Daniel Perron / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

En perte de vitesse, la filière automobile se mobilise ce mardi à la cité des Sciences à Paris. Parmi les présents, les patrons de Renault, Stellantis ou encore Mercedes, mais aussi de nombreux équipementiers, durement frappé par le ralentissement du marché automobile européen et par la concurrence chinoise.

La filière automobile française et européenne se mobilise ce mardi. À la cité des Sciences et de l'Industrie à Paris, les grands patrons de Renault, Stellantis ou Mercedes vont se succéder pour des prises de parole, dans un contexte très difficile pour le secteur dont les ventes sont en baisse depuis plusieurs années.

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Des équipementiers durement touchés

Pour l'occasion, le ministre de l'Économie fera le déplacement, tout comme les équipementiers, qui sont particulièrement frappés par la crise. Ainsi, la plupart des annonces de plans de suppressions d'emplois dans l'automobile ces derniers mois a concerné des équipementiers : Valeo, Michelin, Forvia, Bosch, ZF, entre autres... Dernière annonce en date : l'Allemand Mahle risque de fermer son usine de Moselle, où 186 postes sont menacés. 

La baisse structurelle de ventes de voitures neuves couplée aux effets des droits de douane en sont les causes principales de ces licenciements. Autre point d'inquiétude de la filière : la perte de compétitivité face à la Chine avec un écart de 30% en défaveur de l'Europe. Enfin, il faut ajouter à cela que le marché automobile tard à passer massivement à l'électrique. 

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Un marché qui prend son temps pour basculer vers l'électrique

"Les équipementiers ont beaucoup investi sur le développement du véhicule électrique, en avance de phase de son ascension, et ils été un peu déçus par les volumes. Cela ne va pas aussi vite qu'attendu et donc tous ces investissements mettent beaucoup plus de temps que prévu à se rentabiliser", indique au micro d'Europe 1 Alexandre Marian, associé au cabinet Alixpartners. 

Paradoxalement, ce sont les sous-traitants dont l'activité est liée aux véhicules thermiques s'en sortent mieux. Ces derniers avaient anticipé une baisse de volume et ont donc décidé de réduire la voilure il y a déjà deux ou trois ans.