De nouvelles aides et de nouvelles obligations concernent les propriétaires depuis début juillet. 1:08
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, édité par Jonathan Grelier
Depuis début juillet, les propriétaires bailleurs peuvent bénéficier d'un soutien financier pour des travaux de rénovation énergétique et le nouveau diagnostic de performance énergétique est entré en vigueur. Europe 1 fait le point sur ce qu'il faut savoir sur ces nouvelles mesures et sur l'arrêt d'un autre dispositif.
DÉCRYPTAGE

Le début du mois de juillet est synonyme de nouveautés pour les propriétaires de logements. Si vous possédez un appartement ou une maison, de nouvelles aides à la rénovation énergétique sont désormais disponibles. Mais vous avez aussi de nouvelles obligations. Europe 1 fait le point.

Une première pour les propriétaires bailleurs

La première nouveauté pour les propriétaires bailleurs est la possibilité d'accéder à une aide financière via MaPrimeRénov pour financer des travaux de rénovation énergétique. Cette aide vient en remplacement d'un crédit d'impôt. Et elle est donc désormais ouverte aux propriétaires qui louent leur logement, soient sept millions de logements supplémentaires éligibles. Ce n'est pas anodin. C'est la toute première fois que des propriétaires bailleurs ont accès à un coup de pouce financier pour des travaux.

En revanche, le gouvernement a mis fin aux travaux à un euro destinés aux ménages les plus modestes. Le dispositif était à l'origine de trop nombreuses fraudes, notamment pour en ce qui concerne les travaux d'isolation.

Le nouveau DPE est entré en vigueur

Autre nouveauté non négligeable pour les propriétaires : l’entrée en vigueur du nouveau DPE (diagnostic de performance énergétique) qui renseigne l’acquéreur ou le locataire sur la performance énergétique de son futur logement. Désormais, il y a deux notes pour chaque bien : une pour la consommation d'énergie et l'autre pour les volumes d’émission de carbone. C'est la moins bonne de ces deux notes qui est ensuite retenue comme étiquette globale du logement.

Avec ce nouveau mode de calcul :  800.000 logements devraient basculer dans la catégorie des passoires thermiques, tandis que 600.000 devraient en sortir.