Les recettes de la taxe sur les transactions financières battent des records en 2020

Olivier Dussopt.
Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt. © LUDOVIC MARIN / AFP
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Europe 1 avec AFP
La taxe sur les transactions financières (TTF) a rapporté à l'Etat plus de 1,7 milliard d'euros l'an dernier, un "record" depuis sa création en 2012. Elle consiste en un prélèvement de 0,3% sur les opérations de ventes d'actions des entreprises françaises dont la capitalisation boursière dépasse le milliard d'euros.

La taxe sur les transactions financières (TTF) a rapporté à l'Etat plus de 1,7 milliard d'euros l'an dernier, soit un montant "record" depuis sa création en 2012, a annoncé mardi le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt.

"En 2020, cette taxe sur les transactions financières a battu des records en terme de recettes pour l'Etat français, puisqu'elle nous a permis de percevoir 1,785 milliard d'euros, soit une augmentation de 340 millions par rapport à l'année précédente", a déclaré le ministre à l'Assemblée nationale lors de la séance de questions au gouvernement.

Cette taxe consiste en un prélèvement de 0,3% sur les opérations de ventes d'actions (0,2% entre 2012 et 2017) et s'applique à toutes les entreprises ayant leur siège social en France et dont la capitalisation boursière dépasse le milliard d'euros.

Dynamisme de la Bourse

Le montant engrangé l'an dernier dépasse de loin la prévision faite par le gouvernement fin 2019, puisqu'il tablait sur un gain de 1,1 milliard d'euros. La TTF avait ainsi rapporté plus de 1,4 milliard d'euros en 2019 et 774 millions en 2018.

 

La forte hausse en 2020 s'explique par "une assiette de taxation plus large qu'en 2019, avec une augmentation de la part des transactions qui sont concernées par la taxe et une augmentation du nombre d'entreprises assujetties (134 contre 132 en 2019)", a précisé le ministère des Comptes publics. Elle illustre aussi le dynamisme de la Bourse, malgré la crise sanitaire et économique.

Une partie des recettes de cette taxe servent à financer l'aide au développement, le reste alimentant le budget de l'Etat.