L'engouement pour l'épargne solidaire s'est confirmé en 2015

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Image d'illustration. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon un baromètre publié lundi, 1,62 milliard d'euros supplémentaires ont été investis par les Français dans des placements solidaires.

L'épargne solidaire a connu une nouvelle progression en 2015, son encours total augmentant de 8,46 milliards d'euros, porté par la hausse des souscriptions à des placements solidaires, selon le baromètre annuel La Croix/Finansol publié lundi.

+23%. L'an dernier, 1,62 milliard d'euros supplémentaires ont été investis par les Français dans des placements solidaires, indique Finansol dans un communiqué. Les souscriptions à un produit d'épargne solidaire ont elles augmenté de 23% en un an pour se situer à 1,83 million fin 2015, notamment grâce des offres de placements diversifiées.

Les réseaux bancaires "mobilisés". "Au cours des 12 derniers mois, certains réseaux bancaires se sont fortement mobilisés pour la promotion de leur offre solidaire", salue Sophie des Mazery, directrice de Finansol, association spécialisée dans la finance solidaire. Cette épargne provient majoritairement du million d'épargnants comptabilisé par Finansol. L'argent ainsi placé bénéficie sous deux formes aux associations et entreprises du secteur de la solidarité : soit des dons qui leur sont directement reversés, soit des financements.

"31.000 emplois" impactés. Dans le détail, 5,32 millions d'euros de dons ont été versés grâce aux produits dit "de partage", c'est-à-dire des intérêts perçus sur un livret bancaire, une Sicav ou une assurance vie que l'épargnant accepte de partager partiellement ou intégralement, précise le quotidien La Croix. Le flux de financement a, lui, augmenté de 21,7% l'an dernier, à 290 millions d'euros. Il s'est notamment traduit par la "création ou la consolidation de 31.000 emplois" dont 6.900 pour des personnes exclues du marché du travail, un logement décent pour plus de 4.500 personnes et l'octroi de 88.000 prêts sociaux à des personnes en situation d'exclusion bancaire, détaille Finansol. Par ailleurs, 16,5% de ce flux de financement a été investi dans des activités écologiques et 9% dans le soutien à l'entreprise dans les pays en développement, est-il précisé.